Décriées, snobées, voire vilipendées comme un fichage électoral, les Primaires font désormais quasiment l’unanimité. Y compris à Droite où Jean-François Coppé, opposant notoire à
l’exercice, lui découvre, finalement, certaines vertus. Les Primaires intéressent. Du reste, mercredi soir, grâce au troisième débat, avec cinq millions de téléspectateurs, BFM TV a réalisé un
record historique d'audience pour une chaîne d'information.
Même si, effectivement, les sondages ne font ni l’opinion, ni la participation, le principe du vote citoyen recueille un incontestable écho. Seul le vote départagera les Socialistes François Hollande, Martine Aubry, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, Manuel Valls et le Radical de Gauche, Jean-Michel Baylet. Combien seront-ils dans les 9 500 bureaux de vote ? Un million ? Moins ? Plus ? Nul ne sait. Cependant, l’intérêt est réel. Quant au résultat, ces Primaires ne sont ni un congrès socialiste, ni un plébiscite. Rien n’est donc fait. A chacun de se déterminer en faveur de celui ou de celle qui est le plus à même en 2012 d’écarter Marine Le Pen et de battre Nicolas Sarkozy.
Pour le reste, rien n’est plus simple pour voter. Il suffit, en effet, de réunir trois conditions : être inscrit sur les listes électorales, participer financièrement (et donc symboliquement) aux frais de ces Primaires assumés par le PS à hauteur d'un euro et, enfin, signer la charte des valeurs dans laquelle chaque électeur « se reconnaît dans les valeurs de la Gauche et de la République, dans le projet d'une société de liberté, d'égalité, de fraternité, de laïcité, de justice et de progrès solidaire ».
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble