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Critiques Séries : Unforgettable. Saison 1. Episode 3. Check Out Time.

Publié le 09 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Unforgettable // Saison 1. Episode 3. Check Out Time.


Je poursuis toujours mon visionnage de cette série policière (pour le moment), en tentant de comprendre pourquoi CBS a commandé cette horreur, et surtout pour tenter de comprendre les créateurs de la série sur l'utilité même du concept. Et j'ai du mal à trouver des explications. Bizarrement, elle (Unforgettable) me rappelle ce genre de série qui il y a de ça quelques années étaient annulées après deux ou trois épisodes, sauf que là, ça fonctionne. L'identité même de la série, c'est Poppy Montgomery, elle donne à son rôle une interprétation singulière et poussive, qui à certains moments nous donne des envies de l'étrangler (et donc de se retrouver face à elle en interrogatoire). Le plus ridicule de ce cop-show c'est en fait toutes ces scènes concepts, du genre des reconstitutions que Carrie Wells fait dans sa tête (le coup du ralenti dans la rue) avec la superposition de deux Poppy dans le même champ de caméra… c'est ce que j'appèle un gros raté de construction. D'une part ça casse le rythme, de deux ça endort et encore c'est moche. Mais ce n'est pas le pire de la série…
Le pire c'est tous ces flous radiaux que l'on voit, pour que l'on croit que c'est à travers les yeux de Poppy que l'on voit certaines choses. Sauf que c'est nul, ça ne sert aucunement le récit. Je pense notamment au milieu de l'épisode là, quand ils vont interrogé une jeune femme blonde dont j'ai déjà oublié le nom. Mais ce n'est pas le plus important, le plus important c'est Poppy. Et la série nous le montre, sauf que pendant ce temps, les policiers de la série perdent en consistance, et à mis à part Dylan Walsh et Michael Gaston, le reste de l'équipe doit tirée une ligne de scénario par épisode. C'est le principe du cast large, pour être sûr qu'en cas de panne, on est de quoi remplir les épisodes de choses futiles comme des intrigues amoureuses (ah, et justement, les scènes dénudées du pilote entre Poppy et Dylan elles sont passée où ?). Pour vous mettre en condition, le cas de la semaine c'est l'affaire DSK à l'envers. Enfin, une femme de chambre est accusée du meurtre d'un client qui aurait tenté de la violée.

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Et si… Nafissatou avait fait pareil avec DSK … Telle est la question. J'ai d'ailleurs à l'esprit que c'est exactement ce à quoi les scénaristes ont pensés. Cela permet d'attirer l'oeil des téléspectateurs. Mais ce que j'aime c'est quand Carrie "cross-the-line". Elle va questionner un témoin sans l'avocat, aller voir l'avocat par la suite de façon assez impolie. Et j'aime ça. Sauf que le scénario est encore une fois trop peu consistant pour donner de l'épaisseur au personnage (on en revient toujours à la mort de la soeur de cette dernière, et donc Carrie fond en larme ou presque, et c'est ennuyeux). Et la fin de l'épisode, pompeuse au possible. Elle a une capacité de fou notre chère Carrie sauf qu'elle ne se souvient pas de l'agresseur de sa soeur. Toujours dans les bons plans. Bref, au final cet épisode ne révolutionne rien dans le concept même de la série, je crois qu'elle est condamnée à rester mauvaise, très mauvaise et médiocre (les trois mots s'appliquent à différents éléments de chaque épisode).
Note : 3/10. En bref, une affaire classique avec quelques éléments corrects mais dont l'exécution est tellement brouillonne qu'on s'ennui à certains moments.


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