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Critiques Séries : Downton Abbey. Saison 2. Episode 3.

Publié le 09 octobre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Downton Abbey // Saison 2. Episode 3. Episode Three.


Quel plaisir de retrouver le charme de Downton Abbey chaque semaine. En ce dimanche froid, de mauvais temps, rien de mieux qu'un épisode de Downton Abbey à la lueur de plusieurs tasses de thé, sous la couette, pour se donner chaud et apprécier un peu mieux ce délicieux met qui nous est offert par la télévision anglaise. Plus le temps passe, moins d'épisodes on a (en tout la saison sera composée de 8 épisodes et d'un épisode spécial de Noël - on est mieux lotis que pour la première saison où on avait que 6 chapitres à se mettre sous la dent que j'avais dévoré en une bonne semaine à Noël dernier, en partageant des gâteaux de Noël avec mon thé - ). On ne perd donc pas les bonnes habitudes. Cet épisode se déroule donc en juillet 1917. Ces laps de temps me font parfois peur, on a l'impression que l'on pourrait bien aller trop vite en besogne à certains moments. Isobel est toujours décidée à faire de Downton une unité hospitalière. L'idée est bonne et permet surtout à la bâtisse et à la série de changer quelques temps d'univers. Elle permet aussi de mettre en avant des caractères et des personnages, que l'on avait déjà vu dans la première saison certes mais d'une manière ici plus passionnée.
O'Brien tente de persuader Cora de faire de Thomas le manager de l'hôpital, de par ses connaissances du terrain et d'infirmier de guerre. L'idée aurait pu être plus judicieuse si Thomas avait été plus passionnant, malheureusement je l'ai trouvé très en retrait dans cet épisode (par rapport au précédent) et je me suis senti déstabilisé par la nouvelle dissection du personnage qui est faite cette année. J'oublie de parler d'un de mes personnages préféré depuis le début de la saison, il s'agit de Daisy. Et pourtant, ce n'est pas les bons moments avec elle qui manquent. Sophie McShera est une actrice géniale, elle est brillante et tout guillerette à la fois. J'aurais envie de la prendre dans mes bras tellement ses gestes maladroits sont drôles et impromptus. La jolie petite proposition à Daisy était vraiment mignon. Sans parler des quelques scènes plus émouvantes avec elle. Cette saison est destinée a vraiment trouver son pied d'estale dans l'émotionnel. Je ne suis pas contre, même si parfois je regrette qu'on ne se laisse plus aller aux chantages et aux mésaventures qui étaient si cocasses dans la première saison. Peut être que la guerre les a calmés… sûrement même.

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Le retour de Mr Bates aurait pu être plus prenant, même si je trouve que c'était pas non plus bête comme idée. Après tout la découverte d'Anna était bénéfique à l'histoire en elle même et permet aussi de sortir un peu de cette maison qui pourrait rendre fou tout homme normalement constitué. Et justement, ce côté évasion de la saison nous plonge un peu plus dans le sujet qu'elle veut bien nous raconter. On a tellement de personnages cette année (bien plus que l'an dernier), que les protagonistes trouvent une sorte d'intérêt tout particulier. Mon moment préféré de l'épisode reste celui avec le dîner au milieu. La scène avec Mr Grandtham était réussie, croyant que la vie de son ami le ministre était atteinte. Une fois de plus le sujet est traité avec vigueur et est en pleine synergie avec le côté sénile de la guerre, qui rend les gens méfiant vis à vis des autres alors qu'ils n'étaient pas forcément comme ça auparavant.
Au final, ce nouvel épisode expose encore tant d'autres histoires, notamment Vera qui aurait été infidèle, ou Violet toujours à l'affût du moindre scoop, Rosamund qui fait de la parade dans le même acabit, et toutes les histoires de secrets gouvernementaux. Bref, il y a du bon, du très très bon mais aussi des moments d'émotion. Le côté ensoleillé de la série permet de ne pas déprimer. J'ai peur que passé l'hiver (car je sens bien sûr qu'on aura une partie en hiver cette saison), je sens venir le temps des larmes et des sentiments décuplés. Downton Abbey est une série surprenante, que j'arrive à comprendre en son ensemble, mais dont je cherche encore l'origine de la force de persuasion. On regarde, on est éblouie, on en ressort presque grandi, c'est ça aussi de la grande série, ambitieuse qui se forge un caractère que elle seule peut dévoiler, morceau par morceau.
Note : 9/10. En bref, un épisode à la fois très émotionnel et dans le feu de son sujet.


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