Blue Bloods // Saison 2. Episode 3. Critical Condition.
J'aime bien ce que tente toujours de faire Blue Bloods avec des sujets comme celui ci. En effet, cette semaine c'est à un braquage de banque qu'on a le droit, qui va tourner en prise d'otages où
Frank va réalisé que c'est un ancien flic et ami à lui qui est à l'origine du crime. Jusque là on a du drama policier classique, avec diverses éléments mis en place qui donne toute l'efficacité
du scénario. Blue Bloods est une série policière à la fois comme les autres mais avec une originalité propre à elle, celle de prendre au grippe le téléspectateur dans son histoire familiale et
donc de rapprocher les personnages aux téléspectateurs (peu importe si l'on partage leurs opinions souvent radicales, ou non). On découvre plus tard que c'est à cause de la maladie de sa fille
que ce policier a fait un braquage, dans un geste désespéré. On donne encore de l'importance à la police, et au fait que pour le travail qu'ils font, ils sont pas forcément très bien payés. Je
dirais que la critique du monde policier qui est faite est assez correcte, surtout que la morale apportée par la femme de Danny était tout aussi touchante que bonne.
Parfois quand je regarde la série, je me dis que finalement, c'est qu'un épisode de plus, d'une série policière de plus, et puis je vois l'unité de la famille Reagan qui me surprendra toujours.
La fin de l'épisode était absolument géniale. Je pense que l'on ne peut pas le dire autrement. La touchante scène entre Danny et sa femme qui brasse la salade, car elle a peur que en voulant
jouer trop de fois au héros, que Danny se brûle les ailes. Il faut dire que le personnage n'y va pas de mains mortes non plus, et que le ridicule ne tue pas forcément. J'aurais tant aimé qu'on
soit plus humble, mais l'arrivée de Danny dans la banque, en plan ralenti, c'était tout ce qu'il y a de plus cliché. A mes yeux l'épisode perd de nombreux points de ce côté là. La fin est trop
facile, il n'y a pas de victime réelle (un flic qui se bat pour le bien de sa fille ne peut pas faire de mal à quelqu'un d'autre). On est donc dans une série en plein paradoxe, qui tente à la
fois de montrer le bien et le mal, sans trop se donner le fouet et y aller rapidement.
Note : 6/10. En bref, une affaire classique menée de façon prévisible, survivant grâce aux bons personnages.