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Faust à l'Opéra, au cinéma, à la télévision...

Publié le 10 octobre 2011 par Brieuc75 @brieuc75

Faust

Je démarre la semaine comme je l'ai finie, en vous présentant un autre spectacle de l'Opéra, joué à Bastille : Faust de Gounod, opéra en cinq actes, d'après un livret de Jules Barbier et Michel Carré, sous la direction musicale de Alain Altinoglu, une mise en scène décriée mais passionnante de Jean Louis Martinoty, des décors sublimes de Johan Engels, avec Roberto Alagna en Faust, Paul Gay en Méphistophélès et Inva Mula en Marguerite.

Contrairement à l'habitude, je ne vais rien vous dire car vous pouvez aussi le voir ce soir!

Alors tout n'a pas été simple pour ce résultat, car même, comme traditionnellement dans ce milieu, des drames feutrés se sont déroulés, avant de pouvoir arriver à ce résultat : grève contre le rallongement de l'âge de la retraite des personnels techniques, fronde des artistes, représentation sans costumes, changement de chef d'orchestre après une colère de Roberto Alagna, interview de Nicolas Joel, sifflets à la fin du spectacle, et même article de Morandini... c'est dire l'intensité des événements non rapportés dans les journaux qui préfèrent nous abreuver de la mort de Steve Jobs.

Pour découvrir ce spectacle, 3 solutions s'offrent (si je puis dire) à vous :

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- soit comme moi, vous avez une place VIP à Bastille pour 180 euros

- soit, vous vous rendez à un cinéma qui le diffusera en direct dès 19h30, au tarif de 29 euros, (liste des cinémas sur le site de l'Opéra)

- soit, vous regardez France 3 à partir de 20h35 (léger différé) et là c'est gratuit.

Juste pour vous appater : Dans un décor de bibliothèque immense qui semble celle de Karl Lagerfeld décorée par Margiela, un christ en croix domine la scène pour un revival de Madonna période Confessions on the Dance Floor, quand surgit l'incarnation de la jeunesse (ah bon?) Roberto Alagna en t-shirt moulant lamé or qu'il prendra soin de déchirer tel un chippendale's avant de croiser sa Marguerite qui finira tranchée comme une Marie Antoinette, sous le regard avide d'un Méphisto habillé façon Jean Claude Jitrois.

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Et puis, en exclusivité puisque vous aurez l'occasion de voir le même spectacle que moi, je vous propose de découvrir ce que vous ne verrez pas... les coulisses!

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Bon spectacle ce soir.


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