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Le doute…

Publié le 10 octobre 2011 par Philippejandrok

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« Il n'est point pour l'homme affligé de remèdes aussi puissant que le cœur aimant d'une épouse. » ( Le Mahahabarata )

Je ne puis m’empêcher de penser à ce qu’il m’a dit à propos de sa épouse, tout d’abord persuadé qu’elle le trompait, il est aujourd’hui convaincu du contraire parce qu’elle aurait répondu aux accusations d’adultère de ses filles par une opposition outrée :

-   - Sincèrement, tu ne vas tout de même pas croire que ta femme va dire à ses filles qu’elle trompe leur père, avec la réputation de tyran qu’elle traine derrière elle, son abandon familial, elle ne va pas avouer en plus le pire crime qui pourrait choquer la moralité d’un enfant ?

-   - Je ne sais pas, je la crois si elle le dit.

-   - Parfois je me demande si en dehors du fait qu’elle t’ait émasculé, elle ne t’a pas aussi lobotomisé.

-   - Lobo quoi ?

-   -  Elle ne t’a pas rendu complètement con.

-   - Écoute je ne sais plus où j’en suis, je ne peux que m’accrocher à la confiance que je donne à ma femme, si elle le dit, c’est que ça doit être vrai.

-   - Comme je te disais la dernière fois, le fait qu’elle couche avec un autre que toi, n’a pas d’importance, ce qui compte c’est ce que tu veux faire de ta vie aujourd’hui, stagner dans la misère ou relever la tête, malheureusement, toi et ta femme êtes incompatibles, toi, tu as une forme de positivité qui est écrasée par une négativité crasse, en clair, tu ne peux pas avancer, car avancer avec elle, c’est générer des conflits, l’exemple de 30 ans de vie et de ton échec final est parfaitement révélateur, tu ne crois pas ?

-   - Si mais…

-   - Le pardon est un grand sentiment, lui dis-je, digne, noble, mais la bêtise est un sentiment contagieux et soudain je te sens fiévreux.

-   - Mais pourquoi tu veux tant que je quitte ma femme ?

-   - Tu te trompes, je ne veux que tu quittes personne, je veux simplement que tu arrêtes de te plaindre si tu es incapable de prendre les décisions qui s’incombent. N’es-tu pas malheureux avec ta femme ?

-   - Si ! je suis même très malheureux.

-   - N’es-tu pas malheureux au sein de ta famille ?

-   - Heu ! Quelle famille ?

-   - Si tu persistes à te taire et à subir, tu ne changeras rien à ton malheur, si tu souhaites avancer d’un pas en dehors de ce cercle pervers, tu gouteras avec plaisir à la liberté, mais j’attends le prochain chantage, et il viendra de ta seconde fille qui fera tout par pur égoïsme pour t’empêcher de franchir le cercle.

-   -  Pourquoi ?

-   - Parce que c’est une égocentrique qui se fiche de savoir si tu souffres, la seule chose qui lui importe c’est son plaisir personnel, c’est une psycho pompe, elle te pompe ton amour pour son plaisir personnel et quand elle en a assez, elle te jette jusqu’à ce qu’elle soit en manque à nouveau, celle-là ne te laissera jamais divorcer, et toi, tu seras trop faible pour ne pas l’écouter.

-   -  C’est pas faux.

-   -  Mais alors, si tu le sais, pourquoi tu ne fais rien ?

-   - Tu l’as dit, je suis trop faible.

-   -  Des fois, je te jure, j’ai envie de te coller des baffes pour te réveiller, mais bas toi enfin, gagne ta liberté, ta vie n’est pas finie… Qu’est-ce que tu veux au juste, finir avec une femme acariâtre qui passera son temps à gueuler, à t’engueuler parce qu’une mouche l’a piquée ? C’est comme ça que tu veux vieillir ?

-   - Mais j’ai peur d’être seul.

-   - Arrête, tu n’es pas seul, tout le monde t’aime et personne ne supporte ta femme, c’est pas compliqué.

-   - Pourquoi personne ne la supporte ?

-   -  Parce qu’elle est tarée.

-   - Mais pourquoi j’ai épousé une femme pareille, tu peux me le dire ?

-   - Arrête, tu sais très bien pourquoi, mais le problème ce n’est pas hier, c’est aujourd’hui, tu comprends, aujourd’hui.

-   - Oui mais aujourd’hui, je n’ai plus de force.

-   - Et bien trouves en, tu n’as pas le choix. Tu m’énerves, quand je pense qu’en Syrie, le pouvoir assassine et torture des familles entières pour sauver la dictature et toi tu te laisses abattre par une femme et une famille qui ne voit en toi qu’un compte en banque et un chauffeur de taxi. Je comprends pourquoi ta femme te traite ainsi, elle a raison et elle aura raison tant que tu ne prouveras pas le contraire.

-   - Oh tu sais, je pourrais te surprendre.

-   - Et bien surprends moi, un homme se reconnaît à ses actes pas à ses promesses,  prouve de quoi tu es capable, si tu en es capable.

-   - Je te le prouverais.

-   - Non mon ami, tu n’as rien à me prouver, tu as à te le prouver à toi, à toi seul.

-   - Tu verras…

à suivre…

PS : Ce texte n’est pas libre de droit, merci de votre compréhension.


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