Hart of Dixie – Episode 1.03

Gumbo & glory

Saison 1, Episode 3
Diffusion vo: The CW – 10 octobre 2011

Le docteur Zoé Hart doit pratiquer une intervention en urgence avec l’aide de son collègue et néanmoins concurrent alors qu’un concours de Gumbo pourrait lui permettre de se faire enfin accepter par la communauté de Bluebells.

Vous savez quoi ? Au sortir d’un épisode de Hart of Dixie, je suis dans un état de bien-être avancé. Je ne saurais pas dire pourquoi mais je me sens bien après un épisode de Hart of Dixie. Relaxé, reposé, détendu, bien. C’est agréable comme sensation.

Drôle d'endroit pour un suçon quand même

Et pourtant, cela n’est pas évident, surtout avec cet épisode 3 qui se pose encore comme un rappel des bases de la série: une new yorkaise qui doit faire ses preuves dans le sud des Etats Unis, un monde campagnard totalement différent. On retrouve ainsi l’évènement de la semaine. Après le défilé en tenues d’époque et la parade qui fait bien, on a droit au concours de la spécialité du coin, le Gumbo. En fait, ce n’est pas vraiment un truc du coin puisqu’on est en Alabama et que le Gumbo est originaire de Louisiane du sud et est un ragoût / soupe composé principalement d’un bouillon fortement aromatisé, de viande ou de crustacés, d’un épaississant et des légumes.
Et petit miracle, Zoé ne fait pas de conneries et va même gagner la seconde place du concours sans avoir fait de Gumbo.

Et là, on peut dire que c’est beau l’amuuuuurrrrrrrr. Le voisin use de ces charmes et se révèle finalement bien plus intéressant au fur et à mesure qu’on le découvre alors que je ne voyais qu’un gros bourrin bad boy dans le pilote. Bon, il a encore un gros défaut, il aime les FPS, genre de jeu vidéo que je déteste mais bon voilà, personne n’est parfait (à part votre serviteur bien sûr). Certes, bogoss reste encore un peu beaucoup cliché mais sa façon de séduire tout en secrêt Zoé en l’aidant à son insu tout en attendant qu’elle soit prête à le voir comme un potentiel petit ami, j’aime bien.

Par contre, je cherche toujours l’intérêt du personnage interprété par Jaime King. Elle est l’amante de Levon, la petite ami de l’avocat de Zoé mais voilà, elle sert à quoi au juste ? Bon là, elle veut dégager en douceur la nouvelle réceptionniste qui est sous le charme de so namant mais euh … Son plan n’est pas mal. Elle devient copine et lui offre un meilleur job loin mais voilà, c’est juste inintéressant. L’intrigue n’aurait pas été là, elle ne m’aurait pas manqué. Surtout qu’elle n’a pas de conséquences directes puisque la réceptionniste reste là. On peut juste dire que cela fait parti du mouvement visant à permettre à Levon d’ouvrir les yeux sur l’amour de la jolie belle de Bluebell. Mais bon, on peut se douter qu’il sait déjà qu’elle est un chouïa jalouse.

Tournons nous donc vers le cas médical du jour qui passe au second plan. C’est d’ailleurs un bon point de ne pas s’attarder sur le médical. Rachel Bilson établit une nouvelle fois qu’elle n’est pas crédible du tout en chirurgienne. Mais là, on en a peu et cela sert l’histoire puisque cela permet aux deux docteurs de commencer à s’accepter. Et surtout, le « méchant » docteur gagne beaucoup en sympathie. Il s’est battu toute sa vie pour le cabinet et quand il va enfin être à lui, une new yorkaise arrogante risque de lui piquer la moitié. On peut comprendre qu’il est vénère. Mais le cas de l’accident permet de rapprocher les deux. Ils ont chacun des choses à apprendre à l’autre. Le docteur ne sait pas tout, que cela soit les techniques chirurgicales avancées pour l’un ou le relationnel avec le patient pour l’autre. Un point très important, surtout dans une petite région rurale où le médecin sait tout de la vie de tout le monde. La médecine ne se limite pas à sauver un patient dans ce contexte, mais à réconforter et rassurer les familles également. Tiens, ça tombe bien, c’est pile poil la raison de la venue de Zoé dans le coin : apprendre à être humaine avec les patients.

On retrouve donc le propos du pilote mais bien mieux amené ici, plus subtilement, plus finement. C’est donc plus agréable à suivre et surtout, cela laisse entrevoir un potentiel de réflexion pour la série, chose peu évidente au premier abord.

Bref, 8/10

Encore un épisode très agréable. La série s’avère être une vraie petite douceur sans prétention qui fond lentement sous la langue. J’approuve.