L'eternel printemps

En juin dernier, 2 jours avant la fashion week, j’étais invitée à l’exposition de David Gerstein à l’hôtel Westin.
Je ne connaissais pas du tout ce sculpteur, c’est donc vierge d’images et d’attentes que j’y suis allée.
La découverte de ses sculptures de métal au laser a soufflé mon ignorance d’un air frais et désinvolte ou les couleurs franches et l’optimise vibrant se marient avec une technique impressionnante.
Ses sculptures urbaines, ancrées dans la multitude et la répétition, fourmillent de détails, je m’y suis perdue comme dans autant d’univers chatoyants et un peu hypnotiques, ou plus on regarde et plus on découvre.
Si les sujets de son travail sont multiples, ce sont surtout les compositions de fleurs qui m’ont dévoré, solaires fascinantes et irradiantes de couleurs, elles m’ont si fortement imprimé la rétine, que depuis je les vois partout et vis un éternel printemps.
La Série bigarrée et saturée de couleurs de Dazed&Confused et le travail de Richard Burbridge pour T-Magazine ont parachevé de me bercer de printemps, et les collections Automne/ Hiver 011 et Printemps/ été 012 ont donné la dernière estocade et ont emprisonné mon esprit dans un serre merveilleuse ou tout fleurit, tout le temps.
L'ETERNEL PRINTEMPS