Depuis 2003, un officier tente de résister aux assauts de sa hiérarchie

Depuis 2003, un officier tente de résister aux assauts de sa hiérarchie policière Titre Médiapart

Depuis 2003, un officier, ancien de la police judiciaire (PJ) de Grenoble, Patrick Cahez, mis au placard, se bat contre son administration. Au-delà de son cas personnel, son combat dépeint une maison police capable «de violence symbolique allant jusqu’au rejet physique, dès lors qu’elle se sent déstabilisée par l’un de ses membres» extrait de l’article de Médiaprat paru ce jour

Je connais personnellement Patrick. C’est un ami maintenant. J’ai rencontré Patrick pour la première fois aux Assisses de l’Observatoire du Stress à Paris. J’ai été frappé par son charisme, son intelligence et sa gentillesse.

Un ami par le fait des circonstances, nous partageons les mêmes soucis et le même combat.

Médiapart : Suite à un changement de direction, c’était devenu l’enfer, explique-t-il. A titre d’exemple, on m’avait supprimé mon ordinateur et ensuite mon chef me demandait d’expliquer par écrit pourquoi j’avais du retard dans mes dossiers

Article sur l'enfer d'un officier de police judiciaire sur Médiapart

Médiapart relate sa carrière et indique que « Le ministère de l’intérieur s’inquiète alors du comportement de la police judiciaire à l’égard du fonctionnaire », qu’ En 1997, il reçoit une lettre de félicitations de la direction centrale de la police judiciaire pour sa participation «déterminante» 

En septembre 2007 après un accident de moto en service, fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, il est depuis  en congé longue durée

Un de nos amis commun a accompagné l’avocat de Patrick à la commission de réforme. pourtant habitué et rodé depuis des années à ces commission au sein de France Télécom, il raconte cette journée, dans l’article de Médiapart

Pour moi c’est toujours un plaisir de rencontrer Patrick en Belgique, ou de lui passer un coup de fil.

Au nom des Blessés de Next, nous lui  souhaitons de gagner son combat, combat qui est le reflet de ce  qu’il se passe pour des centaines voire des milliers de salariès.

Sincères amitiés Patrick