Grey's Anatomy // Saison 8. Episode 5. Love, Loss and Legacy.
Cette semaine on va encore se concentrer sur du médical mais c'était pas ennuyeux et chiant à mourir comme l'an dernier (où l'on avait eu le cas de l'homme arbre par exemple, et tout ceux qui ont
vomi devant cet épisode, peuvent lever le doigt, ou laisser un commentaire). Non, cette année c'est bien plus drôle, soit plus sérieux mais drôle autour aussi. Alors cette efficacité est mise à
l'oeuvre. Je regrette pas le moins du monde de m'être infligé la saison précédente si c'est pour avoir de bons épisodes comme ceux ci cette année. Pour en revenir au cas de la semaine c'est donc
celui de la reconstruction d'un pénis, une première mondiale - celui d'un patient qui l'a perdu lors d'un cancer -. Alors que forcément les 8 premières minutes lancent une ola de WTF, finalement
tout se passe plutôt bien et cela permet de voir Catherine Avery, la mère de Jackson et donc d'interagir entre ces deux personnages et notamment pourquoi Jackson a accepté la chirurgie
réparatrice ou encore qui est cette fameuse Lexie Grey.
Le premier intérêt c'est donc que tout l'épisode va tourner autour de la mère d'Avery, et c'était vraiment pas mal fait du tout, car Debbie Allen est une actrice à la forme olympique et elle
donne son énergie vivante à l'épisode. Et c'est communiquant. J'ai bien aimé comment elle s'est immiscée dans la vie des membres de l'hôpital et notamment comment elle va convaincre April de se
laisser enfin aller aux plaisirs de la chair. J'ai hâte de la voir se faire déflorer cette année (car on sait très bien maintenant que ce sera le cas, elle aimait tellement touché le pénis du
patient, enfin, on le lit sur son visage). L'idée de faire cette transplantation va aussi avoir pas mal d'intérêt autour du patient en lui même et de son frère. Les scènes, bien que courtes et
peu présentes étaient excellentes. Pendant ce temps, Alex et Arizona doivent régler le cas de la fille de Meredith et Derek. Ils doivent alors garder l'anonymat du patient et éviter d'en parler
aux autres. Cela donnera malgré tout quelques moments très touchants et notamment Meredith qui fond en larme. Bizarrement ça m'a plu.
Enfin Bailey rompt avec Eli, et cela donnera une excellente scène. Mon dieu que j'ai trouvé ça tiraillant mais aussi très touchant à la fois. Je suis fan. Bailey est un personnage qui arrive à évoluer chaque saison de façon toujours aussi juste. Et puis même si l'on voit venir de loin le retour avec Ben quand Jason George a fait son retour dans la série, finalement c'est fait avec plus de légèreté qu'on aurait pu le croire et la fin de l'épisode était donc fascinante. Au final, ce nouvel épisode était bon, solide, bien écrit, soigné, réalisé avec envie et sympathie, comme si la production de la série avait enfin retrouvé le sourire. Je pense que Shonda Rhimes a trouvé foi en quelque chose… et si c'était le sexe, et si elle était comme April ? Oui, je sais c'est méchant mais plus ça va, moins je l'aime cette femme.
Note : 6.5/10. En bref, un bon épisode de Grey's Anatomy - encore -. Je crois que cette saison est plutôt bonne, en tout cas bien meilleure que les trois précédentes… facilement.