Sur un fond d’arrière-saison
hors du temps
je saisis la vie
dans l’ivresse
de mes nuits
fontaine jaillissante
d’une âme en quête de vérité.
D’autres désirs
se faufilent entre les portes.
De ce long voyage
je partage
cette petite flamme invisible
de mes rêveries
avec la beauté poétique de mes ailleurs.
Qu’il est aisé
d’emprunter le chemin
de mes pensées.
À l’abri de mon langage
je frôle le passé
pour mieux avancer
vers l’infini.
Dans le ciel de mes silences
je capte
les vibrations de nos corps
et la lumière
et mon désir
s’émerveillent
du mystère de la vie.
Voici le point du jour
et je frissonne
devant cette autre éternité.