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Payer les crises du capitalisme. Non !

Publié le 30 juin 2011 par Npa_le_havre @NPA_Havre
2000 personnes se rassemble place de la Bastille en solidarité avec le mouvement espagnol (Photothèque Rouge/DA)

2000 personnes se rassemble place de la Bastille en solidarité avec le mouvement espagnol (Photothèque Rouge/DA)

Les classes dominantes font payer leur crise économique aux classes populaires : salaires et pensions amputés, emplois supprimés, services publics privatisés et détruits, conditions de vie et de travail de plus en plus insupportables, les plus démunis traités comme des parasites et pour les jeunes, le chômage après la galère des études…
La crise est aussi écologique. Danger nucléaire, réchauffement climatique, empoisonnement de l’eau, l’air, les sols, la nourriture, la recherche insatiable du profit qui est le moteur du système capitaliste menace nos vies, notre santé et de celles des générations à venir.
Le racisme, le rejet des étrangers, les discriminations contre les femmes, les homosexuelLes, les « trop jeunes » ou les « trop vieux » sont exacerbés par cette crise.
Après la Tunisie et l’Egypte, dans le monde arabe et en Afrique de l’ouest, les peuples combattent les dictatures et refusent la corruption, la misère, le pillage et la domination impérialistes. En Grèce, en Espagne, en Angleterre, comme en France à l’automne, des millions de manifestantEs, de grévistes, d’indignéEs s’opposent aux politiques d’austérité.

Dégager Sarkozy et l’UMP évidemment.

Mais en Espagne, en Grèce des gouvernements de gauche mènent la même politique.

Pour défendre un programme aussi fidèle aux intérêts des travailleurs que la droite et l’UMP le sont aux intérêts des riches il y a besoin d’une force indépendante du PS et de ses alliés. C’est aussi indispensable pour redonner espoir et combattre le Front National qui distille le poison du nationalisme pour diviser les exploités et les peuples.
La crise sociale, politique et écologique ne se résoudra pas dans l’alternance, en respectant les institutions et la propriété privée. Il faudra que le rapport de force, la mobilisation des salariéEs et des jeunes renversent ce système, imposent une démocratie réelle, un gouvernement des travailleurs.

Changer le monde !

Pour ne plus subir les crises du capitalisme, il faut prendre le mal à la racine.
Annuler la dette publique et exproprier les banques afin de sauvegarde et améliorer les services publics. Sortir du nucléaire, préserver les emplois et l’accès à l’énergie en expropriant les grands groupes énergétiques. Partager les richesses, prendre sur les profits pour augmenter les salaires (300 euros nets d’augmentation, aucun salaire inférieur à 1600 euros nets, indexation des salaires sur les prix), garantir le droit à la retraite et à la santé. Partager le temps de travail, combattre la souffrance au travail et interdire les licenciements. Imposer l’égalité des droits et combattre toutes les discriminations, unir les combats de tous les oppriméEs ici et dans le monde : Ce sont les grands traits du programme que propose le NPA, un programme anticapitaliste pour les luttes, que seules leur convergence et leur généralisation permettront d’imposer.

C’est pour populariser ce programme que le NPA présentera à l’élection présidentielle Philippe Poutou, ouvrier syndicaliste, qui anime depuis des années la lutte contre la fermeture de son entreprise face à un des premiers groupes industriels mondiaux de l’automobile.
Dès maintenant, et sans attendre 2012, ce combat collectif a besoin de toutes celles et ceux qui souhaitent le mener.


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