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La vraie conciliation commence par l'imperfection!

Publié le 17 octobre 2011 par Lesimparfaites
Le conciliation travail-famille est sur toutes les lèvres ces jours-ci. Dans le Coup de Pouce, on nous dit qu'il faut parfois couper dans nos activités parascolaires (ce qu'on a fait ici!) et onprésente des familles qui y parviennent à leur manière. Dans le Châtelaine, on a présenté des familles (presque trop parfaites!) qui nous parlaient de leur rentrée scolaire. Et il y a eu le fil Je ne sais pas comment elle fait (tiré du livre du même nom!) aussi dans lequel on rit un peu jaune en se voyant un peu chez le personnage principal.
Chaque automne, la conciliation travail-famille est sur toutes les lèvres. Et voilà que L'Actualité n'y échappe pas et livre un des textes les plus justes sur le sujet. C'est à lire. En fait, il soulève de grandes réflexions. En recherchant cet équilibre, on cherche quoi en fait? Ressembler au voisin? Avancer toujours plus haut dans la hiérarchie sociale? Viser une vie domestique parfaite rangée et organisée au quart de tour?
En fait, ce qui devrait primer nos choix et nos façons de vivre, c'est surtout faire en sorte de ne jamais se réveiller, un jour, et se dire qu'on a passé à côté de quelque chose. Ça, ce serait épouvantable, avouez-le! Selon l'auteur, on met tout sur le dos de la conciliation travail-famille, comme si c'était elle qui allait tout changer. Mais c'est à nous de la faire à notre manière. Il n'y a pas une conciliation parfaite qui vaut pour toutes les familles. On n'a pas tous les mêmes valeurs et les mêmes intérêts dans la vie. «Si, un jour, on se réveille avec la désagréable sensation d'être passé à côté de quelque chose, que la vraie vie est ailleurs, c'est alors que la conciliation travail-famille prend son sens et que, au lieu de contribuer à l'absurdité d'un monde obsédé par la réussite et ses symboles, elle convoque une idée de renoncement.» Parce que oui, dans la vie, il faut renoncer à des trucs. Même si ce n'est pas facile, même si on est les seuls à le demander. L'auteur le dit clairement: «Parce que c'est encore plus simple de se tuer à faire comme tout le monde que d'aller contre le courant.»
Alors arrêtons de rêver à la conciliation travail-famille parfaite et créons-la! Et surtout bannissons la facilité de vouloir faire et avoir comme les autres. «Tout avoir et, en plus, tout faire pour atteindre la perfection : ce n'est pas de l'ambition, c'est une forme de délire collectif.»
Tiens, on reconnait quelques idées ici... ;-)

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