Les journalistes – une partie d’entre eux – sont passés maître dans l’art d’éviter les questions qui fâchent, ou de poser de mauvaises questions (ce qui revient au même). Ils ont réussi à animer le débat Aubry-Hollande de l’autre soir sans jamais parler d’immigration, ou des problèmes posés par l’arrivée de personnes issues de cultures différentes au sein d’une societé ouverte.
Je vous invite à aller voir le site mis en place par l’Institut Montaigne (Banlieues de la République), et qui fait état des lieux des banlieues à l’approche des élections de 2012. Il suffit de parcourir le résumé du dossier consacré à la religion (principalement l’islam, puisque 2/3 des personnes interrogées dans la banlieue de Clichy-Montfermeil sont musulmans) pour comprendre que le titre de l’article du monde consacré au sujet « Islamisation : mythe ou réalité ? » est en soi un mensonge : l’islamisation est une réalité, bien sûr, qu’il convient d’analyser. Et de mettre sur la place du débat public.
Les journalistes n’ont donc toujours pas compris que nier la réalité ne fait que renforcer le poids politique de ceux qui prônent des solutions radicales. Que ce soit sur les sujets économiques, ou sur les sujets de société.
Jeu de briques
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Pacman
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