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1) Revue hebdomadaire de la série qui déclencha une troisième...

Par Maaarine
1) Revue hebdomadaire de la série qui déclencha une troisième...
1) Revue hebdomadaire de la série qui déclencha une troisième...

1) Revue hebdomadaire de la série qui déclencha une troisième guerre entre l’Allemagne et le reste du monde. Comment osent-ils bomber Matthew Crawley, ces animaux. Wie wagen sie?

2) Il y avait de l’action, du suspense, et du drame dans la première saison. On se demandait qui allait gagner le concours de fleurs, on hurlait d’effroi quand les fraises étaient saupoudrées de sel au lieu de sucre, oh et la fois où Thomas a volé une montre, LE SALAUD. Mais cette deuxième saison joue dans une autre division, sponsorisée par le malheur et la mort.

3) Les épisodes 4 et 5 flirtaient avec l’abus. Le quatrième avec sa fin en comédie musicale - ou presque - était subjectivement source de grande joie intérieure pour moi, mais objectivement un peu limite. Ce cinquième épisode ramait dans le mélodrame à l’américaine. Evidemment j’étais totalement immergée dans l’histoire et tendue comme un arc à flèches, mais cela n’empêche qu’il me reste du bon sens. Un peu. Parfois. De moins en mois avec l’âge, je dois dire.

4) Un exemple d’abus est la séquence durant laquelle Matthew tombe dramatiquement sous les feux allemands, et Mary (qui boit sa petite tisane à la maison) est soudainement parcourue d’une sensation de “froid intense”. Ca ne marche qu’à la télévision ça, hein. Ou peut-être qu’il était courant d’être télépathe en 1918, je ne sais pas, on ne m’a pas informée. Déjà que je croyais que la vie était en noir et blanc à l’époque, sur combien de points m’a-t-on menti?

5) Malgré cette mélodramatisation, Maggie Smith est encore parvenue à me faire pleurer de rire. Qui l’eut cru qu’une scène entre une vieille dame et un téléphone pouvait être si comique. A propos de l’engin, elle a demandé: “Is this an instrument of communication or torture?!”. Et j’ai pensé: “AMEN, très chère!” (si je réponds au téléphone, vous êtes quelqu’un de très spécial, félicitations).

1) Revue hebdomadaire de la série qui déclencha une troisième...

6) Une autre drôlerie de l’épisode était la manière dont les gens tentent en vain de parler cul. Ce n’est pas autour du pot qu’ils tournent, mais bien autour d’un stade olympique. En fin de compte, ils se comprennent grâce à des regards appuyés et des “Oh… Oh, I see…”. On peut lire les points de suspension sur leurs visages.

7) Bien que l’histoire soit relativement prévisible et les clichés déterrés à la pelleteuse, je ne pense pas que ce soit un défaut, mais plutôt ce qui est à l’origine du succès du programme. Beaucoup de séries essaient d’être complexes, intriquées, choquantes (y compris les comédies). J’aurais beaucoup de choses à dire sur le sujet mais la conclusion de ma réflexion serait que la simplicité et l’honnêteté suffisent souvent pour engager un public. Idem en musique, d’ailleurs. 

8) Une illustration du pouvoir de la simplicité dans cet épisode est la courte scène entre Matthew (alité car gravement blessé) et sa mère (qui le visite pour la première fois). Cela dure quelques secondes, les personnages ne disent rien, les acteurs sont très subtils. Il n’y a pas de froufrous, c’est juste un gars qui a fait le brave jusque-là mais qui perd prise une fois qu’il voit sa petite maman. Et c’est la meilleure scène de l’épisode.

9) A propos des acteurs, en plus de Maggie Smith qui est absolument géniale, il faut souligner la prestation de Michelle Dockery, qui joue Mary. Woaw. Elle gère comme une bête, si je peux me permettre. Honnêtement, la série pourrait partir totalement en couille, introduire des ours polaires et des pouvoirs magiques, je prendrais encore plaisir à la regarder jouer ce fabuleux personnage.

10) Bon, je voulais aussi écrire au sujet de la relation entre internet et les séries, mais ça devient extrêmement long. Ce sera pour une prochaine fois. “Oooooh”, soupirent mes milliers de lecteurs dépités. 

10.2) La bande annonce pour le prochain épisode pue les rebondissements foireux, du style: “Le grand retour du frère jumeau diabolique qu’on croyait mort”. Mais ne nous mentons pas, je serai quand même scotchée à l’écran, avec une main dans le pop-corn et l’autre sur la bouteille d’oxygène en cas de halètement intense. Je souhaite juste que leur guimauve ne devienne pas indigeste… Je veux qu’elle soit grillée au feu de bois et servie à la cour des rois. 


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