Critiques Séries : Hart of Dixie. Saison 1. Episode 4.

Hart of Dixie // Saison 1. Episode 4. In Havoc and in Heat.

Qui a dit que The CW ne savait pas faire des séries ? En tout cas, si elle a bien compris quelque chose c'est de faire de ses séries les plus fun, des trucs teintés d'auto-dérision. J'ai été très méchant, vilain, oui, je sais, avec les trois premiers épisodes de la saison, mais c'était voulu, et vous savez quoi ? J'ai enfin trouvé ce que j'attendais de cette série. La semaine dernière c'était un concours de gombo qu'on nous faisait, c'était très moyen mais finalement je pense que la série commençait déjà à trouver un truc fun à faire. Le potentiel est clairement estampillé dans cet épisode, véritable machine à plaisir sur pattes. Pas besoin de pilles, ça se recharge avec le soleil qui donne chaud à tout le monde à Bluebell, et aux téléspectatrices de même. En effet, la température est tellement montée que le Maire de Bluebell est torse nu dans la cuisine de notre très chère Zoe et lui fait son petit déjeuner. Dès que j'ai vu ça, je me suis dit, c'est bon, la série est comme je veux, elle est terriblement fun-tastique.
A Bluebell, dès qu'il fait chaud, tout le monde est bizarre. Et c'est tellement bon. Chacun réagit de façon différente à l'habitude, et donc c'est là qu'on tente de voir les effets du frappage de soleil sur le caillou. Mais ce n'est pas que ça, c'est tout une scène entre un glaçon et la poitrine de Zoe (qui est déjà hilarante), mais aussi celle d'une imagination florissante et débordante de la part de notre héroïne face à un homme qui nettoie un étang tout dégueulasse mais qu'elle voit comme un mannequin tout droit sorti de chez Abercrombie. Hart of Dixie a finalement ce potentiel fun. Au début je ne voyais que la série qui jouait aux bons sentiments de papa et maman, et plus on avance plus la série se ressert et nous livre un divertissement de ce genre là. J'ai joui et je n'ai pas honte. Rachel Bilson est l'atout même de l'épisode, en plus de toutes les petites futilités qui l'entoure. Elle est bien plus intéressante quand il n'y a pas de cas médical pour nous faire ronfler.

Même si je me demande toujours à quoi sert Lemon (Jaime King), je n'ai pas pu m'empêcher de bien aimé son histoire. Je sais qu'au final c'est très niais mais c'est de la faute de l'actrice aussi, qui joue très bien la blonde écervelée, à moins que ce ne soit déjà le cas dans la vraie vie. La préparation de l'arrivée de la famille de George était sujet à de nombreuses petites scènes, parfois meilleures les unes que les autres et parfois un peu bizarres, comme le dîner mais pourquoi pas. On est là pour s'amuser. Le seul problème que j'ai eu avec Lemon c'est ses émotions. On aurait du un vrai citron qui pleurait sa pulpe quoi. C'est bête mais après Lavon arrive et tout va mieux. Pour en revenir à Zoe, le personnage gagne des points à mes yeux quand elle ne se prend pas au sérieux comme ici, au milieu de tous ces hommes torses nus.
Au final, on ne sait plus vraiment où donner de la tête, entre Rachel Bilson qui nage nue dans un lac à la fin de l'épisode, ou encore les mecs torse nu en pagaille, ou encore Zoe qui s'amuse et nous amuse aussi par la même occasion (le coup de l'essayage façon Wonder Woman à un moment, j'étais explosé de rire devant mon écran). Ainsi, c'est là que je vois enfin ce que j'espérais de cette série : du fun, des fruits (ou pas) et de l'eau de source (ou pas, ici on prend un lac pas très ragoutant). J'espère que la suite de la série sera fait de cette façon, car du grand WTF, un bazar total de scénario, voilà ce que ça donne. Je commence à penser que les scénaristes ont un peu trop tiré sur quelque chose mais j'aimerais la même, je veux aussi écrire des trucs de ce genre et les vivres. C'est tellement marrant.
Note : 8/10. En bref, note pas du tout objective mais punaise que c'était trop bon et fun cet épisode. C'est ça que je veux dans cette série, pas des cas médicaux barbants.