Dupuy, Paris te remercie

Grâce à son capitaine Julien Dupuy, le Stade Français s'est imposé face à Brive (28-17) après une entame de match très délicate.

Byron Kelleher a du souci à se faire. Outre ses performances médiocres à Castres et à Toulon, le Néo-Zélandais doit faire face à la concurrence d'un des joueurs les plus en forme de ce début de saison, à savoir Julien Dupuy. Capitaine face à Brive, le demi de mêlée a mené ses hommes à la victoire.

2 essais encaissés en 4 minutes

Après le lourd revers subi à Toulon (34-8), le Stade Français se devait de réagir face à Brive. Dans l'optique d'une qualification pour les barrages du Top 14, une défaite aurait été catastrophique. Après une pénalité de Dupuy (3-0, 5'), Stan Wright écopait d'un carton jaune logique pour un geste d'énervement (7'). Le premier tournant du match.  A peine deux minutes plus tard, Namy franchissait la ligne d'en-but suite à une belle percée de Mignardi. Dans tous les bons coups de son équipe, le centre briviste transperçait de nouveau la défense parisienne et offrait à Hauman le second essai de la rencontre (3-14, 13'). Après la réduction du score de Dupuy (6-14, 20'), les Parisiens passaient près de la correctionnelle, Brive se voyant refuser un essai de Namy pour un en-avant de passe (22'). Très certainement blessé, Lei Tomiki cédait sa place à Antoine Burban (24'). Le second tournant du match puisque le pack parisien, jusque-là bousculé, prenait l'ascendant. Il le gardera toute la rencontre. Dans la continuité, Bélie écopait d'un carton jaune pour une faute dans un ruck (25').

Les gros poussent, Dupuy enquille

Paris profitait de sa supériorité pour revenir à deux points de Brive (12-14, 32'). Suite à une énorme poussée de son pack, Dupuy donnait même l'avantage aux siens pour la première fois de la rencontre (15-14, 37'). Au retour des vestiaires, le huit de devant stadiste continuait son travail de sape. Entièrement remodelée avant même l'heure de jeu, la première ligne corrézienne subissait à chaque impact et se mettait régulièrement à la faute. Auteur d'un quasi sans-faute dans ses tentatives de but (8/10), Dupuy récompensait le travail fourni par ses avants (18-14, 56'). C'est alors qu'intervenait le troisième et dernier tournant du match. Ne menant que d'un seul point après la réduction du score de Bélie (62'), Paris choisissait d'aller en touche alors qu'il bénéficiait d'une pénalité bien placée. Suite à la touche, Claassen écroulait le maul et était sanctionné d'un carton jaune par l'arbitre (67'). Sur une nouvelle poussée des "gros", Dupuy partait au ras et plongeait dans l'en-but (25-17, 69'). Après avoir réussi une nouvelle pénalité provoquée par ses avants (28-17, 70'), Dupuy était remplacé par Kelleher. Avec le sentiment du devoir accompli.