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Lyon, Gourcuff : Baiser sa Garde

Publié le 21 octobre 2011 par Levestiaire @levestiaire_net

Avant le match, les supporters gones et une bonne partie de Pierre Menes pensaient sans plaisanter que Lyon était de retour, que Garde était l’homme de la situation et que Gourcuff était de retour.  A l’impossible nul n’est tenu.

Lyon, Gourcuff : Baiser sa Garde

Dans le Lyon moderne, on peut s’appeler Gonalons ou Grenier et être titulaire sans faire injure au pognon. On peut aussi s’appeler Gourcuff et être la solution de rechange quand les titulaires sont blessés. Opération de la cheville ou pas, le renouveau lyonnais a commencé sans lui. Et quand le renouveau signifie un 0-4 contre le Real, on mesure mieux qu’un grand club n’est rien sans son leader.

Alors Gourcuff a-t-il retrouvé le niveau qu’il n’a pas depuis 2 ans ? Lyon vient-il de renaître de ses cendres parce qu’en Ligue 1 il arrive à battre Nancy ? Peut-on avoir l’expérience de la Ligue des Champions avec des joueurs qui ne l’ont jamais jouée ? Une chose est certaine, Le Havre et Guingamp auraient sans doute souffert contre le pressing du Real, en tout cas Koné et Fofana sont bien les recrues annoncées. Comme toute équipe de Liga qui se respecte mais que Mourinho ne respecte pas, l’OL n’a pas réussi une sortie de balle correcte. Les prud’hommes auront la cassette, Puel pourrait demander encore plus en appel.

Le théâtre des Zidane

En parlant d’appel, est-ce celui de son latéral ou celui de l’arbitre de touche que Gourcuff suivait au moment de déclencher ses passes ? Le fils de l’autre n’a rien à prouver à personne : il écoeurait Maldini à 20 ans, il a marqué contre le Roumanie il y a trois ans, humilié le PSG il y a deux ans, fini sa carrière par un coup franc contre des Grecs et au cas où ça ne reviendrait jamais il a aussi offert un jubilé d’une mi-temps à Lens le 9 août 2009. A 25 ans, il faut penser à la suite.

Pas si souvent pris de vitesse par Casillas mardi, Gourcuff a couru, il a bien distribué le jeu des latéraux et retrouvé son jeu en deux touches de balle, si l’on exclut les trois qui lui servent à contrôler le ballon. C’était bien le Gourcuff rayonnant des deux dernières années, Gomis ne s’est presque pas ennuyé. Et quand c’est arrivé, il pouvait toujours se divertir à regarder Briand. Les joueurs du Real n’étaient pas les seuls à militer pour la qualité technique, chacun sa méthode.


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