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CANCER du CERVEAU: Le mobile innocenté par le British Medical Journal – BMJ

Publié le 21 octobre 2011 par Santelog @santelog

Aujourd'hui c'est le prestigieux British Medical Journal qui vient conclure que le portable est sans danger de cancer du cerveau. Cette étude qui porte sur plus de 350.000  utilisateurs, publiée dans l'édition du 20 octobre, innocente le téléphone portable quelle que soit la durée d'utilisation, contredisant ainsi l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui avait reconnu, fin mai dernier, le risque cancérigène possible des radiofréquences électromagnétiques associées à l'utilisation des téléphones sans fil dans le développement des gliomes.


CANCER du CERVEAU: Le mobile innocenté par le British Medical Journal – BMJ
C'est la 3ème étude successive et récente qui vient contredire cette possibilité de risque cancérigène, l'International Commission for Non-Ionizing Radiation Protection Standing Committee on Epidemiology (ICNIRP ou Commission internationale de protection contre les rayonnements non-ionisants) étant parvenue en juillet dernier aux mêmes conclusions, tout comme une étude du 27 juillet publiée dans le Journal of the National Cancer Institute.


Cette étude de cohorte a été menée par des chercheurs de la Danish Cancer Society de Copenhague (Danemark) et, il faut le préciser, de l'International Agency for Research on Cancer (IARC), l'organisation dépendante de l'OMS. Son terrain, étudier le risque de tumeurs dans le système nerveux central (SNC) sur une population de Danois abonnés au téléphone mobile, âgés de 30 ans et plus répartis en 2 groupes, abonnés et non-abonnés au téléphone mobile avant 1995. Ses principales données, le risque de tumeurs du SNC, identifié à partir du Registre du cancer du Danemark.


Sur une période de suivi de 17 ans (1990-2007) et sur 358.403 détenteurs d'abonnement au mobile représentant 3,8 millions d'années-personne d'utilisation du mobile, les chercheurs constatent 10.729 cas de tumeurs du SNC. Le risque de ces tumeurs s'avère identique pour les hommes et les femmes.


·   Lorsque restreints aux individus ayant la plus longue utilisation du mobile, soit 13 ans et plus de durée d'utilisation, le taux d'incidence par rapport aux non utilisateurs reste proche de 1, ce qui traduit l'absence d'augmentation du risque. Il s'élève à :


o   1,03 (IC : 95% de 0,83 à 1,27) chez les hommes,


o   0,91 (IC : 95% de 0,41 à 2,04) chez les femmes.


·   Pour 10 ans et plus de durée d'utilisation, le taux d'incidence s'élève à


o   1,04 (de 0,85 à 1,26) chez les hommes et chez les femmes pour le gliome


o   0,90 (de 0,57 à 1,42) chez les hommes et 0,93 (de 0,46 à 1,87) chez les femmes pour méningiome.


Il n'y a aucune indication de relation dose-réponse, soit par années depuis premier abonnement pour un téléphone mobile soit par localisation anatomique de la tumeur.


En conclusion, selon cette importante étude de cohorte l'utilisation du téléphone mobile n'est liée à aucun risque accru de tumeurs du système nerveux central.


Source: BMJ 2011; 343:d6387 « Use of mobile phones and risk of brain tumours


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