J’ai testé: « Fright Night », un film de vampires au cinéma

C’est bientôt Halloween alors on ne pouvait pas résister à l’idée de vous parler d’un film de vampires !

TITRE DU FILM: Fright Night

SORTIE: 14 septembre 2011

RÉALISATEUR: Craig Gillespie

SYNOPSIS Allociné: Charlie Brewster est au top : élève de terminale parmi les plus populaires, il sort en plus avec la plus jolie fille du lycée. Il est tellement cool qu’il méprise même son meilleur pote, Ed. Mais les problèmes vont arriver avec son nouveau voisin, Jerry. Sous les dehors d’un homme charmant, il y a chez lui quelque chose qui cloche. À part Charlie, personne ne s’en rend compte, et surtout pas sa mère. Après l’avoir observé, Charlie en vient à l’inévitable conclusion que son voisin est un vampire qui s’attaque à leur quartier… Bien sûr, personne ne croit le jeune homme, qui se retrouve seul pour découvrir d’urgence un moyen de se débarrasser du monstre…

MON AVIS SUR LE FILM

Ce remake du film « Vampire, vous avez dit vampire ? » de Tom Holland (1985) s’avère être une excellente surprise, en pleine débauche de guimauve twilightienne (heureusement la fin est proche…).

Il marque le retour du vrai film de vampire, sous-entendu du film qui fait peur. Le vampire redevient un prédateur assoiffé de sang et non plus un objet de fantasme pour jeunes filles en fleur.

On retrouve avec plaisir les codes caractéristiques du genre : l’impossibilité d’entrer dans un lieu sans y avoir été invité, l’absence de reflet, le fait de ne sortir que la nuit…

L’atmosphère plutôt glauque est souvent désamorcée par des intermèdes comiques et les effets spéciaux franchement gore sont renforcés par une 3D intelligemment utilisée (à noter au passage que « Fright Night » est le premier film de vampire tourné avec ce procédé, très important pour briller dans les dîners mondains… ou pas).

Le film est dominé par un côté potache et fun clairement assumé où l’hémoglobine coule à flots. Sa réussite réside d’ailleurs dans ce savant dosage entre horreur et humour.

Colin Farrell est parfait en monstre sanguinaire et apporte au personnage de Jerry toute l’ambiguïté propre au personnage du vampire, à la fois séduisant et terrifiant.

Le film est également servi par une galerie de seconds rôles très intéressante, du geek un peu taré au magicien chasseur de monstre suceur de sang à ses heures perdues.

Mais là où le film dérape, c’est lorsque Colin devient un vampire : sa transformation est franchement grotesque et son maquillage évoque un mauvais épisode de Buffy.

Malgré tout, ce « Fright Night » reste un divertissement efficace  et plein de mordant.  ★★★☆☆

Bénédicte de M.

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