Selon une vaste étude conduite sur 18 ans au Danemark, l’usage sur la durée d’un téléphone portable n’augmente pas le risque de cancer du cerveau.

L’équipe, conduite par Patrizia Frei, de la Société danoise du cancer, a prolongé jusqu’en 2007 une enquête qui s’arrêtait en 2002 et avait déjà fait apparaître une absence d’accroissement du risque de cancer. Les nouvelles données fournissent un échantillon beaucoup plus large d’utilisateurs longue durée. Chez les 358.403 personnes dont l’état de santé a été suivi, il y a eu 10.729 tumeurs du système nerveux central – 5111 chez des hommes et 5618 chez des femmes -, mais à peu près autant chez les abonnés que chez les autres.
Dans le détail, les taux de gliome et de méningiome était similaire chez les abonnés au téléphone portable et chez les autres, avec des variations non significatives, quel que soit le nombre d’années d’abonnement. Pour certains types de tumeurs, il y avait d’autant moins de risques qu’on l’avait utilisé plus d’années.
Les chercheurs n’excluent cependant pas qu’une augmentation du risque apparaisse chez les très gros utilisateurs, pour une utilisation de plus de 15 ans, ce qui pourrait être l’objet d’études ultérieures.