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La biographie de Steve Jobs sur les rayons la semaine prochaine

Publié le 21 octobre 2011 par Mac Québec

Signée Walter Isaacson, la biographie de Steve Jobs sera lancée au Québec le 25 octobre prochain par les éditions Jean-Claude Lattès.

Plutôt discret sur sa vie privée, Jobs s’est confié à l’auteur au cours d’une quarantaine de rencontres étalées sur une période de deux ans. Isaacson s’est aussi entretenu avec l’entourage du cofondateur d’Apple, ainsi qu’avec certains de ses critiques les plus virulents.

La Presse a obtenu en primeur certains extraits du livre que nous reproduisons ici.

La quête de la perfection

« Sa quête de perfection avait engendré un besoin obsessionnel de contrôler toute la chaîne de fabrication. Il avait de l’urticaire, quand il voyait les superbes logiciels d’Apple équiper le matériel médiocre d’autres fabricants. Il était tout aussi allergique à l’idée que des applications ou des contenus non validés entachent la perfection d’un produit Apple. Pour intégrer logiciel, matériel et contenu dans un système unifié, un seul maître mot: la simplicité. »

Un bouddhiste pas si Zen

« Jobs demeurait colérique et impatient, deux traits de caractère qu’il ne faisait aucun effort pour cacher. La plupart des gens disposaient d’un régulateur entre l’esprit et la parole, afin de moduler leurs émotions brutes et leurs impulsions agressives. Pas Jobs. Il se faisait un devoir d’afficher une honnêteté tranchante. « Mon boulot est de dire quand quelque chose est nul, au lieu de minimiser la situation. » Une attitude qui faisait de lui un être charismatique et brillant, mais aussi parfois, pour utiliser ses propres termes, « un sale con ».

Steve Jobs sur Apple et Microsoft

« Il est facile de jeter la pierre à Microsoft. Ils ont clairement perdu leur domination. (…) Bill aime se définir comme un homme de produits, mais c’est faux. Bill est un homme d’affaires. Gagner des parts de marché était plus important pour lui que réaliser des chefs d’oeuvres. Au final, il est devenu l’homme le plus riche du monde, et si tel était son objectif, il l’a atteint. Personnellement, cela n’a jamais été mon but, et je me demande si c’était vraiment le sien. Je l’admire d’avoir bâti cette compagnie – c’est impressionnant – et j’ai apprécié de travailler avec lui. C’est un type brillant, qui a beaucoup d’humour. Mais l’humanité et l’art ne sont pas inscrits dans les gènes de Microsoft .»

Source : Cyberpresse


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