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Test de Demolition Inc. (PC)

Publié le 21 octobre 2011 par Meidievil @gamerslive

Test de Demolition Inc. (PC)D’abord aperçu sur Steam au détour d’un léchage de vitrine online, Demolition Inc, avec ZeroScale aux manettes (leur premier sur Steam), m’a fait de l’oeil. Oh rien de bien polisson, un petit flirt vite fait qui finira sur mon disque dur le temps d’une courte, honorable et très straight aventure. Outre la version PC sur laquelle s’appuie ce test, on sait qu’il existe une version PSN pour les rebelles du mulot. Or, Les développeurs germains sont déjà coupables (oh les cuistres) de choses comme Germany’s Next Top Model sur PS2 , Fantastic Football Fan Party sur Wii et quelques jeux, sur différentes plateformes, autour du skate. Ce qui a fait parcourir au travers tout mon corps un frisson d’angoisse … avant d’être rentré pour de bon dans le vif du sujet. Voilà pour les (maigres) présentations.

Comment vous dire …

Première remarque, Demolition Inc n’a rien (mais rien) à voir avec Demolition Company, dans les bacs relativement au même moment, sinon l’esprit destructeur. Ici on lorgne, et c’est grand plaisir, vers une sincère tranche de fun typée arcade de celles qui ont fait l’éducation buissonnière de certains d’entre nous. Le pitch est simplissime – voire parfaitement débile, vous jugerez – et en même temps terriblement accrocheur : vous êtes un extra-terrestre, vert et aussi bedonnant que le bonhomme Michelin, et vous avez été sélectionné, parmi pléthore, pour faire de la Terre « une zone de villégiature intergalactique ». Yummy isn’t it ? Et pour ce faire vous allez devoir raser nos villes (par quartiers) pour y faire pousser du chanvre gazon, en vous servant du trafic notamment. Et … non l’arme atomique n’est pas au menu. On sent le petit côté écolo et on (j’) aime ça.

Test de Demolition Inc. (PC)
Prise en main

Le premier niveau, sorte de classe verte, sera l’occasion de vous faire la main avec la super colle et le nuage d’huile, objets que vous aurez la responsabilité de placer, au petit malheur, pour dévier ces c**** de voitures de leur trajectoire et apporter, enfin, le chaos tant attendu sur Terre. Respectivement, l’un scotchera le pneu de la première voiture qui passe (ou d’un camion qui fera nettement plus de dégâts) pour la faire cingler à 90° dans un immeuble – attention, il faut bien viser, j’ai fait l’expérience étrange de cette voiture qui s’est mise à tourner en rond autour d’un bâtiment – ou une bonbonne de gaz amenée à exploser pour faire chuter un immeuble voisin (un effet domino appuyé par un moteur physique efficace) quand l’autre fera glisser l’engin, et pas toujours droit devant lui pour … s’encastrer, détruire et encore et toujours détruire. Sur le faite de certains bâtiments annihilés, vous récupérerez quelques objets, souvent absolument nécessaires pour terminer un niveau, votre stock s’élevant en général à peau de chagrin. Une fois le quartier rasé, vous serez tout émoustillées de voir le fameux coin de verdure s’épanouir et d’accéder au tableau final style employé du mois, qui répertorie votre high score (8879e pour moi après un premier essai) et votre meilleur temps (9039e) mondiaux.

Test de Demolition Inc. (PC)
Comment que ça se joue ton truc ?

L’interface est très agréable. Presser la barre d’espace pour choisir un objet, clic gauche pour le déposer et clic droit pour ramasser les débris. D’ailleurs, bloquées par ces derniers les voitures s’immobiliseront et leur potentiel de mise à bas se réduira dès lors à néant. Clic droit, clic droit, clic droit, on ramasse les débris pour faire place au trafic et on réitère l’opération. Simple et efficace. Les effets classiques de caméra (zoomer, dézommer, tourner, …) sont évidemment heureusement de la partie. On en demande pas moins. Au menu également un compte à rebours qui indique l’arrivée prochaine de l’armée, laquelle sonnera l’échec d’une mission. Vous pourrez, malgré tout, cependant et néanmoins, recommencer à satiété. Pour finir, vos exploits seront gratifiés d’une à trois étoiles. Un nombre défini de ces dernières sera nécessaire pour débloquer le quartier suivant, puis d’autres villes.

Cadeau Bonux

De nouveaux objets apparaîtront au cours de vos aventures de démolition qui vont rapidement virer au puzzle-game. Déjà dans la seconde ville, et on a là une sorte de mini-jeu dans le jeu, aux commandes d’une série de quatre véhicules, sans freins, vous devrez raser de la surface de la ville cinq immeubles. Il va de soi qu’il faudra jouer de la réaction en chaîne dans cette proto-simulation de majorette. Mise en image : un coup de super-colle, la voiture sort de sa trajectoire, glisse sur une flaque d’huile, vient se téléscoper dans un fut d’essence qui, dans son explosion, fait sauter les fondations du building voisin, qui s’écroule sur un second puis … Vous voyez le scénario. On se croirait de retour dans nos chambres d’enfance, affairés à conduire des Majorettes.

Conclusion 7/10

J’aurai pu vous spoiler et vous raconter deux trois autres trucs, méditer tout haut sur la météo, cracher sur certaines corporations ou faire des jeux de mots sans avenir au travers de blagounettes insipides, mais ce serait indécent et déplacé. Le jeu étant relativement court – comptez 5 à 6 heures, re-start 25 fois compris – je préfère vous laisser le loisir d’aller à sa rencontre, timidement pour une première approche jusqu’aux empoignades verbales lorsque la situation y prêtera (les derniers niveaux de cette petite aventure sans lendemain). Demolition Inc n’est pas un mauvais jeu, il est juste un poil trop cher (10 € sur Steam), ce qui lui coûte, avec son allure de démo, un point dans la note. Le moteur physique, quant à lui, est juste agréablement bien pensé et on prend un plaisir presque sadique à réduire à poussière ces termitières humaines. Mais c’est pour la bonne cause : verdir le monde.


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