Grey's Anatomy // Saison 8. Episode 6. Poker Face.
Depuis ce dernier de saison, c'est bon, Grey's Anatomy, la série que j'ai aimé fût un temps est bel et bien de retour. Je suis content car l'an dernier je l'ai vu sombrer dans ses moindres recoin
et c'était vraiment pas beau à voir. Certes bien écrit, mais alors niveau cafouillage de scénario, ou encore intrigues ennuyeuses qui donnaient des envies de suicide… merci. Cette année c'est
tout l'inverse, la série revient à quelque chose de plus joyeux, et c'est justement ce que j'aime. Cela va passer par la cuisson des scônes de Sloane au portable de Cristina qui va sonné en
pleine opération car Hunt réclame du sexe… beaucoup de sexe. D'ailleurs, cette dernière, à défaut de nous livrer une intrigue qui pourra durer, finalement le ton est bon, et cela permet de garder
Hunt dans les parages sans qu'il soit trop effacé depuis qu'il a été promu chef du département chirurgie. Ah oui, il y avait une petite incohérence car je crois bien que les portables sont
interdits dans les hôpitaux, donc encore plus dans les salles d'opération non ?
Meredith tente d'aider Lexie et l'affaire n'est pas si mince, elle va aussi revenir sur les essais cliniques. Pourquoi pas. Je trouve même que les scènes avec Kepner sont excellentes. April, qui
depuis le début de la saison a du mal à assoir son autorité, trouve le moyen de se faire respecter. Même si cela n'arrive qu'à la fin de l'épisode cela permet de justement lancer quelques scènes
cocasses et bien écrites niveau dialogues. C'est l'art de cet épisode c'est de faire des bons dialogues. Le reste est superflu au fond puisque la direction des personnages n'est pas réellement
définie. C'est sûrement la saison la plus brouillonne de Grey's que j'ai vu, mais bon, je ne me plaint pas car mis à part ce petit défaut, je prends assez bien mon pied devant chaque épisode de
ce début de saison. Et justement, en jouant la carte du quotidien des chirurgiens on voit un peu plus ce qui se rapproche des séries hospitalières. On a des cas, des vrais, pas des justifications
d'histoires amoureuses ou autre.

Bailey me fait rire, toujours autant, et c'est notamment avec Meredith et une petite scène que je vais prendre au mieux mon pied. Le but de l'épisode est comme je le disais de faire assoir l'autorité d'April, qui va jusqu'à changer de voix. La dernière scène de l'épisode avec elle était justement ce symbole de cette libération de toute cette pression qu'elle se mettait sur sa vie - aussi bien de l'importance de rester vierge jusqu'au mariage que de celle de faire tout bien (trop bien) -. Au final, cet épisode, à défaut de nous dire ce que l'on verra prochainement permet de nous faire passer un excellent moment en la bonne compagnie des personnages. J'ai envie d'en voir plus de cette énergie distinctive et communicante. Moi aussi je veux être entouré de ces personnages atypiques, et haut en couleur qui cette saison affirme leurs idées dans des conditions plus propices au rire et à l'humour potache.
Note : 7/10. En bref, à défaut de porter les intrigues de la série, cet épisode permet de suivre la vie d'un hôpital de façon très légère et surtout drôle et comme j'aime Grey's Anatomy.