Critiques Séries : Grimm. Saison 1. Pilot.

Grimm // Saison 1. Episode 1. Pilot.

Alors que cette série pouvait être la pire merde du vendredi soir, finalement je trouve que c'est pas mal, et notamment pour la forme. L'épisode s'ouvre sur une scène assez ridicule en fait quand on y repense mais le petit chaperon rouge, pris à mon âge c'est quand même ridicule aussi. Donc je me suis laisser avoir mon âme d'enfant pour ce conte qui m'avait bien plu était petit. Les frères Grimm c'est tout de même toute une histoire. L'ouverture se fait sur du Annie Lennox, le fameux Sweet Dreams que tout le monde connaît, et qui n'est pas si mal choisi. La scène n'en était que meilleure. Et le raccord avec la chanson sera de mettre la version Marilyn Manson, plus noire, en fin d'épisode. Finalement, la série est bien plus intelligente qu'on ne le croit non ? De plus, pour reparler musique, j'ai entendu un thème musical de Fringe (série diffusée en face) dans l'épisode. Après, cela peut être mon imagination (comme la série mélange réel et irréel) qui me joue des tours mais je ne pense pas. Un clin d'oeil ?
Des enquêtes policières, se déroulant dans un monde peuplé par des personnages des contes de Grimm, menées par Nick Burckhardt, un détective beau gosse qui se met à voir certains êtres humains comme des animaux et qui s'imagine alors doté d'une mission, celle de protéger les autres humains de ces bêtes. Eddy Monroe, un ancien loup-garou féroce qui reste dans le droit chemin grâce à un savant mélange de médicaments, un régime et... des séances de fitness, lui prête main forte...

Ce qui m'a le plus plu dans ce premier épisode c'est la photographie. En effet, les jeux avec les lumières, la gestion des coloris, tout est parfait de ce niveau là et nous plonge dans un univers très différent de ce que l'on peut vid dans les formula show traditionnel, même fantastiques. Cela passera notamment par les morts au début de l'épisode, ou encore la scène avec la tante de Nick, mais aussi avec les couleurs des arbres, du ciel, ou même de la forêt au début de l'épisode. Même si l'histoire de ce premier épisode paraît très industrielle, finalement on se laisse bercer sans problème. Je trouve même que le mariage des genres fonctionne très bien. Il faudra juste faire attention à ne pas tomber dans le cliché des séries un peu de genre qu'on a vu dans les années 90.
Mis à part ça, Nick est un personnage intéressant que je trouve pas mal développé. On a déjà une idée de là où l'on va, et même si le cliffangher est totalement prévisible (surtout sur la suite des évènements), on a tout de même de bons moments. La série arrive également à ne pas se prendre au sérieux. Je pense notamment au grand méchant loup vraiment méchant, on dirait un vrai pervers, et pour celui qui va l'aider dans sa quête, c'était déjà un peu moins, mais cela reste tout de même dérangé. Au final, voilà donc un premier épisode qui m'a convaincu, et pourtant je ne partais pas du tout avec une tête de vainqueur écrite en lettre de feu sur le front de la série. J'attends tout de même la suite pour voir si le potentiel ne sera pas gâché dans des choses abracadabrantesques que même le plus intelligent des hommes ne pourrait pas comprendre. Ce revival des contes en série me fait très plaisir.
Note : 6.5/10. En bref, un pilote plutôt correctement géré qui laisse rêveur malgré le champ réduit des possibilités.