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Paysages de Normandie: Les roselières

Publié le 23 octobre 2011 par Jeunenormandie

Les roselières sont en expansion constante et difficiles à limiter. Ce milieu est fréquenté que par des végétaux et des oiseaux spécifiques. Moins riche biologiquement que les milieux voisins. Il fait cependant l'objet d'une exploitation agricole raisonnée qui maintient sa biodiversité.

Aussi est-il nécessaire de limiter la dynamique du roseau dont l'action s'opère au détriment d'autres milieux contigus, qui ont une biodiversité plus riche comme les prairies.

L'éradication du phragmite est très difficile en raison de sa dynamique de reproduction qui est principalement végétative.

L'écopâturage est une méthode douce d'éradication qui a fait ses preuves. L'expérience de réintroduction de ruminants rustique dans le marais du Hode est concluante.

Les roselières sont pauvres en espèces végétales car la densité des tiges et des feuilles empêche la lumière de pénétrer jusqu'au sol. Inversement, un grand nombre d'espèces animales viennent s'y cacher, s'y nourrir ou s'y reproduire: Busard des Roseaux, Butor, Râles et aussi des insectes.

Outre leur intérêt biologique, les roselières sont remarquables à un autre titre: leur forte productivité offre des possibilités d'utilisation industrielle telles que chaume, fourrage, lithière et matériaux de construction.

La roselière du Marais du Hode est une des plus importante de France, en surface occupée. Sa biodiversité est remarquable, et la concertation entre ses différents utilisateurs doit permettre le maintien de ses richesses naturelles.

Il est donc nécessaire de la gérer au mieux pour assurer son équilibre écologique et celui des milieux naturels périphériques.


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