Le patron de Free, le trublion qui concurrence les plus grands opérateurs télécom en France serait sur les rangs pour racheter la filiale suisse d’Orange, qui est à vendre depuis plusieurs mois.
Si cette très sérieuse rumeur, parue la semaine passée dans les Echos s’avèrent exacte, alors les opérateurs suisses ont peut-être du souci à se faire, et le monde de la téléphonie mobile en Suisse pourrait être transformé. En effet, Free s’apprête à lancer en France une offre de téléphonie mobile particulièrement bon marché, et cette perspective est particulièrement intéressante dans le contexte de la téléphonie mobile en Suisse, où les tarifs sont, en moyenne, relativement élevés.
Il faut dire que comme pour la France, le marché des opérateurs mobiles en Suisse est atomisé : avec 3 opérateurs, Swisscom, Sunrise et Orange suisse, et quelques marques (comme Yallo ou Migros) qui viennent les concurrencer à la marge, le choix n’est pas énorme pour qui veut un opérateur mobile. Et comme chacun le sait, des carences de concurrences ont en général un double effet : ne pas favoriser la créativité et les innovations, et faire augmenter les prix. En avril 2010, les consommateurs étaient passés près d’une catastrophe, la fusion Orange-Sunrise (donc de 2 opérateurs suisses sur 3) ayant été interdite par la Commission de la Concurrence (COMCO).
Les potentiels repreneurs d’Orange suisse avait jusqu’au 10 octobre pour déposer une offre, ce qu’a visiblement fait Xavier Niel. Il aurait proposé de racheter l’opérateur suisse à titre personnel, en association avec Goldman Sachs. Selon le quotidien économique français, il y aurait eu 10 dossiers déposés pour la reprise d’Orange Suisse.
Alors, bientôt une offre de téléphonie mobile illimitée à 10 CHF par mois ?
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