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Ouvrons ce matin un nouveau volet de notre passionnante étude sociolo-psycho-soliblogo-moutonique:
"Ils sont partout (de la bonne influence de Soliblog sur beaucoup de choses, de gens et autres)"et prenons connaissance des passionnants résultats de cette autre passionnante étude humano-moutonnière menée à l'Université de Leeds. Ayant eu la flem... vu la qualité du texte déniché là j'ai choisi de faire un subtil copier-coller - notez que j'aurais très bien pu ne rien copier-coller du tout et vous envoyer là
sans autre forme de billet, alors pas d'accusation de flemmardise je
vous prie, d'autant plus que vous n'y êtes absolument pas, ah ah!, le
fait est que je n'ai juste pas trouvé le moindre mot, la plus petite
virgule, et caetera et caetera, à modifier dans cette excellentissime
traduction - car l'original est en anglais, et j'aurais très bien pu,
tant que j'y étais, vous envoyer directement là-bas sans autre forme de billet, ah ah! - mais ne me remerciez pas, ça me fait plaisir."Le
comportement des humains en groupes est-il sensiblement différent de
celui des moutons, ou d'autres animaux qui aiment vivre en troupeaux?
Dans certaines circonstances, il y a d'embarrassantes similitudes,
indique une étude britannique récente dont les résultats pourraient
avoir des retombées dans l'organisation ou la gestion des foules.
À
l'Université de Leeds, au Royaume-Uni, les chercheurs Jens Krause et
John Dyer ont mené des études visant à étudier le déplacement de
groupes de personnes selon la perspective des processus de décision.
Dans ces expériences, la plupart des participants avaient pour
consignes de marcher sans but précis dans un hall, sans communiquer et
en restant à courte distance (à pas plus d'un mètre) d'un autre sujet.
Dans ces groupes, et là réside tout l'intérêt de la recherche,
quelques-uns des participants avaient reçu une instruction
supplémentaire : ils devaient se rendre vers un endroit précis, mais
tout en respectant les mêmes consignes de base que les autres
participants.
Ô surprise! Dans les foules d'au moins 200 personnes, les chercheurs
ont constaté que les groupes parvenaient à atteindre les endroits
désignés même si seulement 5% des sujets connaissaient la destination.
Les autres 95% des participants s'étaient ainsi laissés tranquillement
guider, souvent sans même s'en rendre compte, vers les lieux où les
«leaders» avaient pour instruction de se rendre.
«Ce
qui est intéressant dans cette recherche, c'est que nos participants
parvenaient à un consensus dans leurs décisions, en dépit du fait qu'il
ne leur était pas permis de parler ou de communiquer par gestes avec
les autres. Dans la plupart des cas, les participants n'ont même pas
réalisé qu'ils se faisaient guider par les autres.», explique Jens
Krause.
Pourquoi étudier les foules humaines selon une telle perspective?
Pour Jens Krause et son équipe, l'intérêt provenait de la dynamique
dans la migration des oiseaux, «où il est difficile d'identifier les
leaders des vols». En étudiant le comportement des groupes d'humains,
Jens Krause s'est convaincu qu'il existait «de forts parallèles entre
le comportement des groupes d'animaux et les foules humaines».
Les chercheurs de l'Université de Leeds estiment qu'une meilleure
compréhension de la dynamique des foules pourrait s'avérer utile dans
plusieurs circonstances, par exemple pour diriger des groupes de
personnes dans des zones frappées par un sinistre ou pour améliorer la
fluidité de zones piétonnières très fréquentées."