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C’est lundi : Je survis aux critiques !

Publié le 12 septembre 2011 par Oseal74 @oseal74

C’est lundi : Je survis aux critiques !

Bienvenue à Birdy et Corby, les piafs légèrement haut perchés !

Nos deux moineaux de la positive attitude !

Je ne doute pas que vous ayez tous lu le dernier article consacré aux compliments encombrants. La soeur siamoise du compliment lourdingue reste sans conteste : la critique .
Quoi de plus douloureux qu’une critique, n’est – ce pas  ?

Qui n’a jamais fait les frais d’un ours de la communication ? A moins d’être polaire soi-même, la critique c’est le coup de canif dans l’image qu’on a de soi.

Qu’elle est votre réaction lorsqu’un client vous fait une réclamation ? Lorsque votre amie vous traitre de nulle ? ou que votre chef vous balance votre incompétence à la figure ?

  1. Vous essayez de vous justifier
  2. Vous vous repliez dans le mutisme
  3. Vous vous mettez en colère

 Votre réaction dépend de votre niveau d’estime : les personnes avec une faible estime d’eux vivent  la critique comme une confirmation de tout ce qu’il pense d’eux (négativement bien entendu). Sans défense adaptée, ils se replient sur eux-mêmes  et pataugent dans cette mer d’accusation gratuite.
A l’inverse, la personne avec une haute estime d’elle-même  prend la critique comme une agression et fourbit les armes du mépris et de la colère. Ce qui généralement vire au conflit : le critiqueur et le critiqué ne voulant pas céder .

Dans l’univers professionnel, la critique est plus difficile à supporter car elle est souvent associée à la peur économique ( se faire licencier, ne plus avoir de commandes..)

Si vous voulez hisser le drapeau blanc ou éviter d’avoir à faire l’autruche : 

  • Ne jamais réagir immédiatement à une critique, l’émotion qu’elle suscite en vous aura l’effet proche d’un lancé de couteaux en plein coeur : détournez votre attention quelques secondes, comptez dans votre tête..bref changez d’horizon mentalement.
  • Ignorez la critique dans un premier temps : souriez, restez détendu. Si votre interlocuteur est du genre « je vais me le/la faire » et que vous répondez à ses attaques en vous justifiant, vous alimentez son moulin et personne n’en sortira vainqueur.
  • Sachez repérer dans  la critique ce qui révèle de la méchanceté gratuite et de la critique constructive. Si vous connaissez cette personne et en fonction du contexte, montrez que vous n’êtes pas d’accord « je ne suis pas d’accord que tu me parles comme ça.. »
  • Reformuler ce que vous avez entendu du message pour vous assurer que le message du départ est bien celui qui vous est arrivé en pleine figure :  » De ce que je comprends de ta remarque c’est que…. »
  • Si cette critique ne vous semble pas justifiée, renvoyez lui : « Je ne suis pas d’accord avec ça mais tu as le droit de le penser «  (un peu de respect fera retomber la pression)
  • Si au contraire vous savez que la critique est fondée, bien que cela vous fasse mal, donnez-vous le temps d’y réfléchir en étant plus factuel : ce n’est pas vous qui êtes en jeu c’est votre ou vos comportements.
  • Tirez des conclusions : avoir de nouveaux comportements suite à une critique est une preuve de maturité et vos efforts de coopération seront remarqués.

La critique peut donc être un bonne façon d’évoluer dans nos rapports aux autres. Mais pour soi c’est aussi un moyen d’assumer son imperfection plutôt que de vivre dans l’accusation avec un amour-propre froissé comme un linge.

Quelles bénéfices concrets pourriez-vous tirer à accepter la critique justifiée ?

Très bon lundi à vous,
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;-)
 


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