Nous vous invitons aujourd'hui à découvrir un photographe devenu peintre par les chemins du hasard, un "autodidacte féroce" comme il le dit de lui-même : Daniel Podva.
Détestant l'école mais aimant apprendre, il est d'abord photographe. Il collabore pendant plusieurs années avec le magazine Harper's Bazaar Italie et France pour des images de beauté et de mode : "une sorte d'école sur le terrain". La collaboration s'arrête, il revient à des photos publicitaires un brin frustré. Un jour à Florence, il tombe en admiration devant les Botticelli. En revenant de ce voyage, il est pris d'une irrésistible envie de se lancer dans la peinture et de peindre des femmes.
Mais pourquoi les femmes ?
"La réponse est simple. Parce que rien ne peut mieux exprimer la tendresse, la sensualité, la perfection des formes, la subtilité des émotions qu'une femme. Elle est la beauté de cet univers et une source illimitée d'inspiration, car l'artiste, heureusement, ne découvre jamais la clef du mystère."
Quelle technique utilise-t-il ?
"Je peins de grandes toiles (90 x 115 environ). J'utilise l'Acrylique parce qu'il sèche vite et que les pinceaux sont faciles à nettoyer. Si j'étais moins paresseux, j'utiliserais l'huile avec toute cette magie que l'acrylique n'a pas et qui de ce fait le rend plus difficile à utiliser. Personne ne sait à première vue quel liant j'utilise. Le défi de créer l'illusion me plaît et la difficulté me fait avancer."
Une peinture sensuelle et mélancolique et on se demande "mais à quoi pensent ces femmes ?"