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Des titres boursiers à acheter, ou à éviter, beau temps, mauvais temps!

Publié le 27 octobre 2011 par Fabien Major @fabienmajor

Des titres boursiers à acheter, ou à éviter, beau temps, mauvais temps!L’investisseur astucieux déploie ses liquidités de façon progressive dans le marché boursier, en vue d’améliorer son coût moyen gracieuseté de la grande volatilité qui prévaut actuellement sur les Bourses mondiales.  Pour se faire, rien de mieux que de peaufiner sa propre stratégie d’investissement et de l’écrire, noir sur blanc, en toutes lettres. Par la suite, et pour naviguer dans un marché qui accumule les journées haussières, pour ensuite faire le plein de séances baissières, il peut s’avérer utile de dresser une liste de surveillance de titres boursiers, pour ensuite classer ceux-ci par catégories. Ainsi, et malgré la chute de 34,90% de Netflix (NFLX-Q) sur le Nasdaq le 25 octobre dernier, l’investisseur organisé ne se serait pas laissé berner par cette fausse aubaine, classée sous «À éviter, sans discuter!». Une telle approche permet donc de savoir quels titres boursiers achetés, ou à éviter, et ce, peu importe l’humeur de Monsieur Market.

À ACHETER, LES YEUX FERMÉS!

Berkshire Hathaway (BRK.B-N) est un titre à posséder en portefeuille. Au-delà de la solidité et de la grande rentabilité de l’entreprise, le fait de détenir ce titre permet d’accéder au savoir du plus grand investisseur de tous les temps: Warren Buffett. D’ailleurs, voyant que son titre était boudé par le marché, et qu’il se transigeait à sa valeur comptable, les dirigeants du conseil d’administration ont annoncé un important rachat d’actions qui pourrait fort bien limiter le risque baissier du titre. Depuis cette annonce, le titre a grimpé de 67 $US à 76 $US, mais demeure néanmoins nettement sous-évalué.

Apple (AAPL-Q) pourrait être le pilier d’un portefeuille pour les prochaines décennies. L’entreprise prévoit un chiffre d’affaires impressionnant de 37 milliards de $US et un solide bénéfice par action de 9,30 $US pour le prochain trimestre, portée par la vague du iPhone 4S. Plusieurs raisons expliquent la vision haussière des analystes sur ce titre.

International Business Machines (IBM-N) a annoncé mardi passé une augmentation de son programme de rachat d’actions pour fin d’annulation, tout en mentionnant prévoir demander une nouvelle autorisation au conseil d’administration à cet effet en avril 2012. Sur une capitalisation boursière de 213 milliards de $US, l’entreprise possède l’autorisation de dépenser 12,2 milliards à cet effet. Le carnet de commandes au 30 juin 2011 se veut des plus robustes, à 137 milliards de $US, contre 134,6 milliards de $US à la période correspondante de l’année passée. IBM a généré des flux de trésorerie de 3,5 milliards de $US durant le dernier trimestre, et de 16 milliards depuis douze mois, lui accordant justement la rentabilité nécessaire pour récompenser de nouveau ses actionnaires.

À ÉVITER, SANS DISCUTER!

Netflix (NFLX-Q) doit être le seul titre coté en Bourse à pouvoir se transiger de 305 $US (13 juillet) à moins de 75 $US (25 octobre) en l’espace d’un trimestre. Un modèle d’affaires difficilement prévisible, des dirigeants qui alignent les mauvaises décisions depuis quelques mois et une perte importante d’abonnés au dernier trimestre devraient être des arguments suffisants pour demeurer prudents face au populaire service de vidéo à la demande. Autre mauvaise nouvelle pour les actionnaires: les coûts nécessaires au lancement du streaming en Irlande et au Royaume-Uni seront plus élevés que les bénéfices réalisés aux États-Unis lors de cette période d’implantation, entraînant la possibilité de trimestres déficitaires en 2012. De l’avis de plusieurs, Netflix pourrait bien retomber à ses niveaux de mars 2009. Le rédacteur Lance Ulanoff, de Mashable, présente de son côté 5 moyens pour Netflix de faire stopper l’hémorragie.

Hewlett Packard (HPQ-N) se cherche aussi. La nouvelle dirigeante Meg Whitman se doit de mettre un peu d’ordre dans la boîte…

À CONSIDÉRER, PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE, SUR FAIBLESSE DES COURS

Cisco (CSCO-Q) (17,67 $US)
Valeur marchande réelle estimée de Morningstar: 26,00 $US
Gain potentiel estimé: + 47%

Conoco-Philips (COP-N) (71,37 $US)
Valeur marchande réelle estimée de Morningstar: 85,00 $US
Gain potentiel estimé: +19%

Deere & Company (DE-N) (73,00 $US)
Valeur marchande réelle estimée de Morningstar: 84,00 $US
Gain potentiel estimé: +15%

Eni Spa (E-N) (44,52 $US)
Valeur marchande réelle estimée de Morningstar: 62,00 $US
Gain potentiel estimé: + 39%

Ford Motor Company (F-N) (11,66 $US)
Valeur marchande réelle estimée de Morningstar: 23,00 $US
Gain potentiel estimé: + 97%

Google (GOOG-Q) (584,00 $US)
Valeur marchande réelle estimée de Morningstar: 744,00 $US
Gain potentiel estimé: +27%

DOMINIQUE LAMY

Suivez-moi sur Twitter: @domlamy

AVERTISSEMENT
Je ne suis qu’un investisseur autonome parmi tant d’autres. Certains titres boursiers mentionnés sur ce carnet peuvent faire partie de mon portefeuille personnel. Les billets ne sont publiés qu’à titre informatif et ne constitue en aucun cas une recommandation d’achat ou de vente. L’auteur décline toute responsabilité concernant les informations financières indiquées, puisqu’elles peuvent varier d’une source à l’autre. Je vous invite à considérer ces publications occasionnelles comme étant une discussion entre amis(es) sur le thème de la Bourse. Chaque investisseur doit composer avec son profil de risque et ainsi faire ses propres recherches avant d’investir.


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