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Il était une fois

Publié le 27 octobre 2011 par Poclatelephage
J'ai dédié ma semaine aux contes de fées, ce qui m'arrive finalement assez rarement. En intégrant dans mon loft des séries – comme Kimy ou Fabrice qui étaient rentrés tard dans « le Loft » - deux nouveautés. Pour gâcher immédiatement la surprise, sachez déjà que l'une d'elle a été exclue après le visionnage d'un unique épisode. Nous avons en revanche envie de laisser une chance à l'autre, en laquelle nous croyons beaucoup.
Commençons par le pire... « Grimm ».Le pitch évoquait des enquêtes mêlant réalité et personnages de conte de fée. Je m'attendais donc à quelque chose de décalé et de relativement joyeux. « Grimm » est tout sauf ça...
L'inspecteur Machin Truc, je n'ai pas pris la peine de retenir son nom, s'apprête à demander sa copine en mariage. Petit problème, le très joli garçon voit parfois des choses très étranges. Dans le visage d'une jolie femme, il discerne ainsi une bête immonde. Il voit également chez un prévenu interrogé dans son commissariat, le monstre, qui sommeille certainement en lui. Notre héros est amené à enquêter sur un crime très étrange : une jeune fille qui (rend visite à sa mère-grand) fait son jogging (avec un chaperon rouge) un sweat à capuche rouge est massacrée par une étrange créature. Ensuite, une petite fille adorable, également affublée d'une tenue rouge, disparaît.
Bon, vous avez saisi la blague, mais le héros ignore, lui, qu'il est un « Grimm ». La femme qui l'a élevé s'apprête à lui apprendre, quand elle est assaillie par un sale type, encore un monstre, avec une faux.
Aidé par un loup, devenu pacifique, l'inspecteur beau gosse, « Grimm » donc, découvre la chaumière au fond de la forêt (ce qui ne surprend personne, un type vit seul au fond d'une forêt dans un décor de Disneyland Paris et tout va bien) où le psychopathe détient la gamine enlevée totalement apeurée. Il appelle son coéquipier (et personne d'autre) et en deux temps, trois mouvements, ils neutralisent la bête et délivrent l'enfant.
Sur le papier, l'idée n'est pas mauvaise, mais le résultat est affreux à l'écran. Ces méchants bestiaux notamment sont hideux et le monde globalement est laid et dangereux à cause de ces créatures. Le pilote a du mal à maintenir l'équilibre entre nous donner quelques infos sur ce qu'est un Grimm, pourquoi le personnage voit ses créatures...et le suspense nécessaire pour tenir une saison voire plus.
Je laisse donc notre Grimm à son monde monstrueux en espérant qu'il neutralise plein de loups avant de se faire croquer lui-même pour me consacrer à...
« Once upon a time »...
C'était avec « Pan Am », la série que j'attendais le plus en cette rentrée. L'intrigue est très curieuse et on voit mal comment elle peut se prêter à une série : des personnages de conte de fées sont prisonniers de notre époque suite à la malédiction lancée par une reine aigrie qui n'est pas la plus belle (car c'est Blanche Neige évidemment).
Dans le pilote, je ne sais pas si ça continuera cependant, la série joue sur deux tableaux : le monde de conte de fées avant la malédiction, dans lequel évolue logiquement Blanche Neige, sept nains, un prince ou Gepetto..., et l'affreuse réalité, notre monde à nous, qui est quand même beaucoup moins glauque que dans « Grimm ».
La jolie Emma vient d'avoir 28 ans. Orpheline, elle est seule à crever et en soufflant une bougie sur son cupcake d'anniversaire, elle souhaite ne plus l'être. Aussitôt quelqu'un tape à sa porte, il s'agit d'un mignon petit Henry, l'enfant qu'elle a laissé à l'adoption à sa naissance. Le gamin fantasque vient la chercher parce qu'elle seule peut tirer les créatures de conte de fées de la malédiction qui les frappe.
Emma n'y croit pas beaucoup, mais prend quand même la peine de ramener Henry dans la bourgade où il vit « Storybrooke ».
Dans le monde de conte de fées, Le Prince sort Blanche Neige de son coma par un baiser (classique) mais la vilaine reine les maudit à leur mariage façon Belle au bois dormant. Grâce au terrible Rumplestiltskin, enfermé comme de bien entendu dans des geôles aux murs bien épais, le couple apprend que seule leur fille pourra triompher de la malédiction quand elle aura atteint ses 28 ans, si et seulement si ils lui permettent d'y échapper. Planquée dans un arbre magique, Emma est donc préservée du pire.
Mais dans la vraie vie (notre monde horrible sans fin heureuse), Emma pense avoir été abandonnée sur une aire d'autoroute. Le petit Henry a a, lui, échoué chez l'horrible reine maléfique, devenue dans la vraie vie une femme active avec du pouvoir (je sais, ça fait drôlement peur). Blanche Neige, la maman d'Emma, est une adorable instit, devenue bonne sœur parce que son mari a été bien abîmé dans la dimension conte de fée. Le prince sommeille en effet éternellement sur un lit d'hôpital et Blanche Neige ne pense même pas à lui coller un baiser sur les lèvres.
Inquiète pour son fiston, bien que sceptique, l'héroïne décide de séjourner un petit peu à Storybrooke, et se rend dans la maison d'hôte tenue par la grand-mère du Petit Chaperon rouge, devenue une belle brune très délurée.L'histoire peut commencer...
Si ce récit ne vous a pas convaincu, il suffit de regarder la bande-annonce, qui est à couper le souffle et qui est, en plus, fidèle au pilote.

« Once upon a time » donne vraiment envie de connaître la suite et de découvrir les autres trouvailles marrantes de cette série. Je ne vois pas très bien comment elle peut tenir sur le long terme, mais en attendant j'espère me régaler d'une saison de haute tenue.

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