Magazine Environnement

notre automobile respire mieux

Publié le 21 février 2008 par Oliceo
Écrit par L. Meguenay    21-02-2008 Que de bonnes nouvelles : la qualité de l'air en milieu urbain s'améliore. Et le trafic routier cesse d’être pointé du doigt ! L’effort constant des constructeurs automobiles porte enfin ses fruits…

Là où le trafic routier est intense, en Ile-de-France par exemple, les résultats sont encourageants. Une moyenne de 310 jours par an pendant lequel l'indice de qualité de l'air est dans le vert, est atteint depuis 1998 selon l’indice ATMO. A cela s’ajoute la baisse de plus de la moitié du SO2 (dioxyde de soufre) et des NOx (dioxydes d'azote) de 1992 à 2006. A trafic égal, le CO (Oxyde de carbone) a baissé de 65 % en ville depuis douze ans.

Des voitures neuves plus propres grâce aux normes Euro

L’amélioration de la qualité de l’air ne serait pas possible sans l’avancée des technologies développées par les constructeurs automobiles. Le pot catalytique, obligatoire depuis 1993 sur l’essence et 1997 pour le diesel tout comme le filtre à particules, en cours de généralisation sur les moteurs diesel, ont joué un rôle essentiel dans la dépollution.

De même pour la mise en place de « normes Euro » proposées par la réglementation européenne sur les polluants. Elles continuent de réduire considérablement les émissions d'hydrocarbures imbrûlés (HC) et de NOx de 88 % pour les moteurs diesel et de 93 % pour les moteurs essence. Ainsi les véhicules vendus en 2006 polluent dix fois moins que les modèles de quinze ans leurs aînés.

L’avenir du moteur soucieux de son environnement, semble avoir de beaux jours devant lui. Les constructeurs travaillent sur des moteurs encore plus sains, plus sobres pour réduire le CO2, tout en gardant le même niveau de performances. Quant aux normes d'émissions de la prochaine génération, connues sous le nom d’Euro 5, elles promettent de faire mieux dés leur entrée en vigueur en 2009.


La pédago écolo’

L’indice ATMO, mis en place par l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), averti la population des villes de plus de 100 000 habitants sur la qualité de l’air dans leur agglomération. C’est une échelle simple de valeurs allant de 1 (très bonne qualité de l’air) à 10 (l’air est pratiquement irrespirable) Il mesure ainsi quatre principaux polluants, les plus dommageables pour l'atmosphère et pour la santé.

Pour l'automobile, il s'agit du monoxyde de carbone (CO), de l’oxyde ou du dioxyde d'azote (NO et NOx), des composés organiques volatiles (COV) ou des hydrocarbures imbrûlés (HC) provenant des pots d'échappements. Ainsi que du dioxyde de soufre (SO2) et des particules de tailles inférieures à 10 microns (PM10) produites par les moteurs diesel. A très fortes doses, ils sont responsables d'insuffisance respiratoire.

Sans oublier, l'ozone (O3), issus de la réaction chimique ou photochimique entre les polluants dits primaires rejetés par l’auto et d'autres composants de l'atmosphère. A très fortes doses, l’ozone est aussi responsable d'irritation des yeux.

A noter que le CO2 (dioxyde de carbone) n'est pas un polluant, il ne joue pas sur la qualité de l'air. Par contre, c’est un gaz à effet de serre notamment responsable du réchauffement climatique.

Actuellement, une surtaxe CO2 sur les véhicules d'occasion et un bonus / malus écologique à l'achat de voituresneuves est en place depuis le 1er janvier 2008.

Sources : Dossiers GreenFacts / Ademe - LM

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