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Petite sociologie à usage du voyageur pressé

Publié le 27 octobre 2011 par Tardisgirl

Petite sociologie à usage du voyageur pressé

Depuis que j’ai commencé à travailler, j’ai dû m’habituer à prendre les transports en commun. Une tâche quotidienne loin d’être évidente, surtout dans la jungle qu’est Paris aux heures de pointe (comprendre tout le temps surtout le matin et le soir)(sinon c’est pas drôle). Chaque matin, je dois donc emprunter un superbe train de banlieue pas du tout flambant neuf (mais pas non plus pourrave) (soyons honnête) et le métro (beaucoup moins propre).

Chaque matin donc, tout cela s’approche presque d’une science exacte pour arriver à l’heure et ne pas trop poirauter entre les correspondances. Et je deviens plutôt douée à ce jeu, même quand quelqu’un décide de me compliquer la tâche (pas plus tard qu’il y a quelques jours) en se jetant sous ma rame ! Carrément. Même des grèves je suis sortie grande gagnante !

Seulement à force d’emprunter chaque jour ces transports, j’ai remarqué qu’il existait plusieurs profils de voyageurs. Moi, par exemple, je suis la pressée (mais polie) qui ne fonce dans personne, mais n’aime pas que la personne devant marche lentement. Je suis aussi celle qui ne prend jamais de place assise dans le métro et reste dans l’allée tranquillement, souvent en écoutant de la musique. Je suis donc l’usager lambda bien élevé. Usager qui se fait de plus en plus rare, surtout aux heures de pointe, mais qui existe encore. D’autres que moi je veux dire.

Beaucoup plus commun, il y a le pressé version malpolie (valable aussi au féminin)(et avec une poussette). Vous savez, la personne qui passe son temps à vous foncer dedans sans raison logique, qui passe devant vous (alors que vous étiez là depuis bien plus longtemps) pour monter dans le train, qui pousse pour s’assoir et qui ensuite repousse pour sortir en premier. Ceux là me tapent sur le système.

Il y a aussi les indécis. Je rentre, je sors, j’avance, j’avance pas, je fais demi-tour et puis finalement non. Pas gênant en tant que tel, ce type de personne le devient quand les lieux sont blindés et qu’il n’y a (malheureusement) pas de place pour l’hésitation. Et oui, les transports sont une jungle donc il faut s’adapter ou abandonner.

Enfin, il y a aussi les encombrants qui se baladent avec de grosses valises, une poussettes ou carrément des meubles sous le bras et qui veulent quand même entrer dans le même wagon déjà plein de chez plein. Du coup, tu te retrouves avec un morceau de chaise qui te rentre dans le ventre ou une poussette sur les pieds. Normal quoi.

Je ne parle pas non plus des personnes que je qualifierai de sans-gênes et qui tiennent absolument soit à vous faire la discussion pendant tout le trajet en mode dragueur du dimanche, soit qui passe avec vous quand vous validez votre titre de transport (sans demander évidemment) ou qui vous pique votre siège en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf…

Bref, les transports en commun sont une jungle à laquelle j’ai rapidement su m’habituer mais que je suis contente de quitter le week-end !


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