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Faire du e-business à l’international, avec les fautes d’orthographe …

Publié le 01 août 2011 par Tradutec @agencetradutec

Dans une récente interview de Charles Duncombe sur BBC News, quelques chiffres peuvent retenir l’attention des éditeurs de sites web marchands.

-50% de ventes pour des fautes d’orthographe

D’après Charles Duncombe, « l’analyse des performances de sites web montre qu’une simple faute d’orthographe sur le site peut diviser par deux ses ventes ! » Les acheteurs perdent un peu confiance dans un site lorsque celui-ci contient des fautes. Idem pour les versions linguistiques, l’internaute consulte le site dans sa langue. Une erreur de traduction sera perçue comme un défaut de qualité de l’ensemble du site.

Charles Duncombe déplore également, comme tout chef d’entreprise, le niveau catastrophique des candidats dans la maîtrise écrite de l’anglais. « Trop souvent il faut encore investir pour remettre à niveau nos salariés ».

99% de l’acte de vente par internet est réalisé par écrit

Les ventes en ligne représentent maintenant 527 millions de livres par semaines au Royaume Uni, d’après l’office national des statistiques. Le mécanisme de ventes « par écrit » prend de l’ampleur, et ceci doit impacter sur le niveau d’éducation. Il faut remettre l’ensemble des étudiants et employés pour faire face eux enjeux de la vente en ligne.

La précision des outils statistiques permet de mesurer assez facilement l’impact des fautes d’anglais, et par extension des erreurs de traduction. Il suffit de mesurer les taux de transformation avant et après la correction d’une faute ou d’une erreur d’expression. L’effet peut être du simple au double sur les ventes. 

42% d’insatisfaction de la part des employeurs

Le niveau de maîtrise de la langue des étudiants qui arrivent sur le marché du travail ne convient pas aux employeurs dans 42% des cas. Dans 50% des cas ils doivent encore investir dans des programmes de rattrapage. D’après James Fothergill (Directeur de la Confédération des Industries Britanniques), il devient urgent pour le gouvernement de faire du relèvement du niveau de maîtrise de la langue une priorité absolue pour l’éducation.

Des carences dans les documents à traduire

Pour l’agence de traduction Tradutec, ces analyses mettent en lumière des carences régulièrement constatées dans la rédaction de pages web  ou dans leurs traductions. C’est pourquoi à notre niveau nous nous efforçons de conseiller nos clients au mieux pour atteindre un niveau rédactionnel optimal sur chaque page web et pour chaque version linguistique de leur site Internet.

Une note d’optimisme de Bernard Fripiat

Retenons toutefois la réaction de Bernard Fripiat, agrégé d’histoire et coach en orthographe, parue dans Slate.fr, pour qui le niveau n’aurait pas baissé :

La différence tient au fait que tout le monde écrit. Il y a vingt-cinq ans, les secrétaires et assistantes de direction faisaient tous les courriers. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui avec les mails.

L’écrit, enjeu majeur pour demain

Les nouvelles technologies de la communication permette au plus grand nombre de s’exprimer le plus souvent par écrit, et les échanges, informationnels ou transactionnels, se font également de plus en plus par écrit. La maîtrise des langues devient, dans ce contexte, un enjeu majeur pour les industriels.


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