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La démocratie, quelle plaie pour les libéraux

Publié le 01 novembre 2011 par Enzodaviolo

Papandréou, le suiviste libéral, a enfin cédé face à la force de la rue, celle de son peuple, qu’il fait pourtant tant souffrir depuis des mois par ses décisions austères et destructrices des vies de ses concitoyens.Il accepte enfin d’agir en démocrate, de consulter son peuple face à tant de décisions prises à l’encontre d’acquis sociaux gagné depuis des lustres, enfin il lui reste une once d'âme démocrate pour sortir la tête haute et permettre à son peuple d'exprimer ses choix.

Oh bien sûr, le référendum qu’il accepte de lancer n’a pas pour objectif d’interroger le peuple sur son avenir concret, non, il lui permettra simplement d'affirmer s'il souhaite continuer à être dépecé par l’Europe libérale pour s’enfoncer dans un puits sans fond où s’il envoie un « merde » puissance 100 à ces technocrates européens pour qui l’avenir du riche banquier a tellement plus d’importance que celui du simple citoyen européen.

La réaction surprise et aigrie de notre tout petit président, de ses sbires, ou encore des suiveurs du P(s), ont atteint un niveau d’indécence tellement haut sur l’échelle de la démocratie, qu’il est vraiment temps que le peuple reprenne la main sur tous ces démocrates de pacotille, toujours prompt en parole mais jamais dans les actes. Les voir étonnés, surpris qu’un 1er ministre élu en démocratie puisse demander l’avis du peuple, alors qu’eux, à Bruxelles, ils avaient tout réglé hein, ils avaient signé tous ensemble, à 17, pour un serrage de vis encore plus sévère, pour que le peuple grecs crève sur le dos des grands principes européens de maintien de la stabilité monétaire, grand principe démocrate qui rassure tant les agences de notation, les marchés financiers et tous les banquiers de la planète, ceux qui souffrent quoi….

J’ai honte de mes représentants, vraiment honte, de les voir s’insurger, vitupérer, s’ingérer dans une décision qui devrait pourtant réjouir ceux toujours prompt à se réclamer de la démocratie face aux tirans de ce monde mais qui sont incapables d’appliquer envers leur peuple ce qu’ils prônent ailleurs.

Ας τους αφήσουμε να πάνε όλα (qu’ils s’en aillent tous)


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