Ô cet appel et ce silence qui m'atterre !
Ô Dieu qui me voulez et mon cœur tout entier !
J'ai grimpé par delà la berge, le sentier
Qui mène par détours au hameau solitaire.
Marcher n'est rien si c'est pour retrouver mon frère
Je porterai partout un flambeau d'amitié
En allumant les cœurs obscurs que vous étiez
D'un feu secret qui purifiera cette terre.
Ouvrez la porte étroite au visiteur du soir
Qui jette en souriant le rayon de l'espoir
A vos yeux fatigués du travail à la chaîne.
Esclave, je le suis comme vous, mais de Dieu
Et voici qu'il m'envoie à nouveau dans ces lieux
Terminer les apprêts de sa fête prochaine.
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