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OBÉSITÉ: Non, elle n’est pas inscrite dans nos gènes! – PLoS ONE

Publié le 03 novembre 2011 par Santelog @santelog

L'activité physique réduit jusqu'à 30% l'effet du gène de l'obésité, selon cette grande étude internationale menée sur plus de 230.000 participants et publiée dans l'édition du 1er novembre de la revue PLoS One. La prédisposition génétique à l'obésité due à la masse grasse et à l'obésité associée au gène FTO peut en effet être considérablement réduite par un mode de vie physiquement actif. Un message de Santé publique essentiel.


OBÉSITÉ: Non, elle n’est pas inscrite dans nos gènes! – PLoS ONE
Le constat de cette grande étude est porteur d'un message de santé publique à destination des professionnels de santé et du grand public car il conteste l'idée largement répandue que l'obésité serait inscrite dans les gènes de certains et que des changements de style de vie seraient, face à elle, impuissants. Cette étude montre que même les personnes génétiquement prédisposées peuvent réduire leur risque d'obésité.


Il s'agit d'une méta-analyse exhaustive accueillant tous les chercheurs qui ont pu travailler sur le gène FTO dans le passé à participer l'étude. Cette recherche utilise une méthodologie innovante pour analyser les données de plus de 218.000 adultes et 19,268 enfants, indépendamment de l'appartenance ethnique ou de l'âge des participants, pour montrer qu'en général, porter une copie du gène FTO augmente le risque de devenir obèse mais que l'effet du gène peut être modulé (exactement de 27%) chez les personnes actives physiquement.


Globalement, 25% des adultes et 13% des enfants ont été classés comme inactifs. Chez l'adulte, la présence du gène augmente le risque d'obésité de 23% (OR : 1,23 IC : 95% de 1.20 à 1.26), mais l'exercice physique atténue cet effet. Plus précisément, la présence du gène augmente bien moins le risque d'obésité dans le groupe actif physiquement (OR : 1.22 IC :95% de 1.19 à 1.25) que dans le groupe inactif (OR : 1.30 IC : 95% de 1,24 à 1,36).


«Nos résultats sont très pertinents en termes de santé publique. Car ils soulignent que l'activité physique est un moyen efficace de contrôler son poids corporel, particulièrement chez les individus ayant une prédisposition génétique. C'est donc un pas de plus vers des soins de santé plus personnalisés et des traitements mieux ciblés. Mettre l'accent sur les traits génétiques individuels est une distraction pure et renforce la vision populaire d'une obésité à traiter comme un problème et non comme un changement de société.


Source: PLoS Med 8(11): e1001116. doi:10.1371/journal.pmed.1001116 Physical Activity Attenuates the Influence of FTO Variants on Obesity Risk: A Meta-Analysis of 218,166 Adults and 19,268 Children.


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