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5 méthodes pour stimuler la créativité d’une équipe

Publié le 29 septembre 2011 par Marketingcommunity @marketing_cmnty

Vous voulez lancer un nouveau produit ? Vous souhaitez vous diversifier ? Vous cherchez un nouveau nom ? Voici cinq techniques à mettre en place avec votre équipe.
Avec un peu de sérieux et beaucoup d’imagination, les résultats de ces méthodes de management par l’innovation peuvent être surprenants !

1/ Le brainstorming

Cette méthode de stimulation créative est basée sur le principe suivant : plus on a d’idées, plus on de chances d’en trouver de bonnes.
La pratique montre que les bonnes idées sont souvent les descendantes d’idées moins bonnes voire mauvaises. Ces « mauvaises » idées ne sont pas applicables telles quelles. Mais en les énonçant, il arrive fréquemment qu’on enclenche par association d’autres idées, bien meilleures. Dans ce cas-là, la quantité favorise la qualité.
Un brainstorming d’équipe consiste à proposer chacun son tour une idée, un mot en lien avec un problème, mais sans réfléchir et surtout sans censure. Deux principes sont à respecter :

  1. Ne pas émettre de critiques ni de jugement de valeur
  2. Dire tout ce qui passe par la tête y compris les idées les plus farfelues, même si cela n’a rien à voir avec le problèm

N’oubliez pas de noter chacun des propos.

2/ Le brainwriting

Il s’agit d’un brainstorming auquel on ajoute une contrainte : le silence. Au lieu de parler, on note ses idées sur un papier et on les passe à son voisin, qui fait de même avec le sien et ainsi de suite. À la différence du jeu du cadavre exquis, on ne masque pas les mots précédemment écrits.

L’avantage du brainwriting est de préserver l’anonymat et donc d’obtenir des propositions encore plus farfelues qu’avec le brainstorming.

3/ Le hasard fécond

C’est la méthode préférée des gymnastes des neurones. Il s’agit de partir d’un mot pris au hasard (dans le dictionnaire par exemple). Ensuite on dérive à partir de ce mot soit par association d’idées, soit par analogie (similitude entre des choses ou des idées de nature différente) jusqu’à ce que, d’une façon ou d’une autre on revienne au problème posé. On est alors sûr de revenir à ce problème par un chemin inattendu, ce qui peut conduire à une solution qu’il eut été impossible de découvrir en partant du problème lui-même.

4/ Les cinq « pourquoi »

Cette méthode intervient au moment de l’évaluation d’un projet ou de la prise d’une décision.

Il s’agit de poser la question « pourquoi » sur l’objectif énoncé, puis « pourquoi » à chacune des réponses énoncées. L’idée est de remonter à l’objectif véritable et de trouver une solution simple plutôt que de répondre à la question posée, qui n’est peut-être qu’un moyen. La personne évaluée est généralement le futur chef de projet. Même si cette méthode peut créer de l’irritation, elle est utile pour vérifier la qualité d’une idée, les vraies motivations et objectifs d’une personne et de son projet.

Exemple :
- Pourquoi voulez-vous monter cet événement ?
- Parce que l’entreprise va mal.
- Pourquoi l’entreprise va mal ?
- Parce que les clients se détournent de notre marque.
- Pourquoi ?
- Parce que nous ne sommes pas assez modernes.

Ici l’objectif n’est pas de monter un événement mais de se moderniser. L’événement n’est qu’un moyen, et peut-être pas le plus efficace.

5/ Le martien

Cette technique, tout comme celles des cinq « pourquoi » est davantage utilisée pour mettre en perspective une idée de projet et vérifier sa pertinence.

Le martien ignore tout du fonctionnement des organisations humaines, il n’a pas de logique et est très curieux (un peu comme l’enfant finalement). Avant d’attaquer la résolution d’un problème, il est amusant et instructif de demander à un participant d’oublier tout ce qu’il sait et de poser les questions qui lui passent par la tête sur le sujet à traiter. Cela fait rapidement ressortir les contradictions entre le papier et la réalité et ouvre de nouvelles perspectives pour le projet.

Il s’agit finalement de penser une idée autrement à partir de questions « absurdes ». Certaines entreprises utilisent volontiers les stagiaires comme martiens, profitant ainsi de leur méconnaissance de l’entreprise et de leur spontanéité.

L’exemple avec un ancien président d’une célèbre marque de bière qui raconte que l’un des stagiaires lui demande un jour « pourquoi les fûts sont-ils transportés allongés ? ». Question à laquelle il répond « cela fait cent ans qu’on fait ainsi » et le stagiaire de continuer « placés debout on peut en ranger quatre au lieu de trois ». Bilan, l’entreprise a fait une économie de 2 millions d’euros.

En savoir (+)

Pour en savoir plus sur le management de l’innovation et les méthodes créatives, vous pouvez consulter le livre Une fourmi de 18 mètres… ça n’existe pas : la créativité au service des organisations de I. Gavriloffet B. Jarrosson, 3e éd., collection Progrès du Management, Dunod, 2011, 240 pages.


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