Magazine Info Locale

Propos du père François du 3 novembre 2011

Publié le 04 novembre 2011 par Maurice Puault

 

Père François

Romainville, le 3 novembre 2011

Propos du père François

Si je voulais faire de la pub à une de mes réalisations, il faudrait d’abord que j’aie un bon carnet d’adresses et (ou) que je fasse appel à une agence spécialisée (roubaisienne par exemple) que je paierais fort cher ou plutôt que ferais payer par mes concitoyens.

Cette agence s’emploierait alors à vendre (à donner, en fait) le sujet « clés en main » aux médias.

Pourquoi « clés en main » ?

Parce que les médias sollicités n’auraient même pas à envoyer une équipe sur place pour réaliser le tournage, mais qu’on le leur livrerait, tout fait. 1)

C’est ce qu’on appelle un publireportage.

Si l’on veut que l’affaire ait un peu moins l’air fabriqué et artificiel, on fait, le cas échéant appel à des figurants, qu’on paie quelquefois (comme fit ce ministre giscardien du tourisme dont j’ai oublié le nom 2)), ou qu’on recrute parmi les « godillots » locaux, je veux dire parmi les inconditionnels prêts à tous pour soutenir l’équipe municipale.

C’est ainsi qu’on a pu voir (j’en parlais l’autre jour) l’épouse d’un conseiller municipal s’extasier sur les conditions de vie à la Cité Cachin. 3)

C’est ainsi qu’on a pu voir une valsolâtre chanter les louanges des bornes à ordures.

C’est ainsi, enfin, qu’a été filmé récemment, devant la cité Respiro (si moche qu’en la voyant, j’ai d’abord cru qu’il s’agissait de la pompe à merde), un quidam, qui, toutes dents dehors (super dentifrice Colgate), jetait avec une belle aisance un sac ordures à moitié vides dans une des mêmes bornes (il aurait plus vite fait de balancer son sac dans la pompe elle-même puisqu’il habite quasiment dedans). 4)

Le même quidam s’émerveillait des progrès réalisés dans notre modeste village, tout en oubliant de rappeler que la pompe se trouve au milieu de la cité qu’il habite. 5)

Vous pensez bien que l’équipe de tournage se trouvait là par hasard.

Vous pensez bien aussi que la présence du jovial citoyen jeteur de sacs était également inopinée. 6)

C’est tout du moins ce qu’on voudrait nous faire croire.

Bien sûr, il n’en est rien, et j’ai reconnu dans l’individu une des personnes naguère les plus acharnées contre le projet de pompe quand se créa le comité ad hoc.

Comme le dit le blog de la Villa Solea, citant Pierre Desproges (la minute de Monsieur Cyclopède) : « Étonnant, non » ? 7)

Ce garnement voulait même prendre la tête du mouvement de révolte et se montra fort dépité quand on lui préféra une autre candidate. 8)

Ceci explique peut-être cela.

Nous n’eûmes en tout cas pas tort de l’écarter, car, quand la maire Valls proposa d’emmener à Barcelone, tous frais payés (par qui ?) ceux qui voulaient voir fonctionner une pompe à merde (sûrement installée dans un quartier résidentiel), il se précipita à ses côtés.

Au retour, il fut assez malin pour ne pas montrer qu’il avait changé son fusil d’épaule.

Il se tut, mais l’on vit disparaître peu à peu tous les militants anti-pompe, et ce sans la moindre explication.

C’est justement cette explication que je voudrais bien avoir, car le problème (installation d’une pompe hors de prix et condamnée par les services techniques du Conseil général au beau milieu d’une cité d’habitation) n’a en rien changé.

Ne faisons pas d’angélisme : on n’a rien sans rien ; qu’ont donc obtenu les copropriétaires respirent ? 9)

Quant à leur meneur, les choses sont claires dorénavant et sa figuration dans le spot campionno valsiste démontre, s’il en était besoin, qu’il a désormais partie liée avec ce dernier. 10)

Ce n’est plus à un citoyen lambda que nous avons affaire, mais à un partisan dont il convient de se méfier.

Je continue à entendre dire qu’il pourrait figurer sur la liste valsiste aux prochaines élections municipales.

Je pense quant à moi qu’il est digne d’y trouver une place.

J’aurais encore beaucoup d’autres choses à écrire sur lui, mais je crains de lasser mes lecteurs, et, surtout, je veux garder des munitions pour la suite. 11)

Salut à tous

François Le Cornec

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Commentaires de Maurice (avec l'assentiment de François)

1) Et il y en a des médias à qui ont a « donné » ses -reportages- ! De toute sorte au point que c’en est indigeste. C'est presque du mot pour mot, mais n'essayez pas de faire des commentaires (lorsque c'est faisable), car ils ne sont pas mis en ligne.

2) Allez, une bonne âme pour nous donner son nom et au besoin un lien, il me semble que ce ministre a démissionné, car il ne savait pas que c'était des comédiens au chômage qui avait été recruté pour faire du monde dans la salle. Mais, nous avons bien les aficionados qui, à Romainville, viennent dans les réunions pour faire la claque !

3) Lâche-leur la grappe, ce ne sont pas les plus acharnés, ils sont au contraire, très sympa, et sont sans arrière pensé, ce qui est assez rare pour être signalé !

4) Du personnel communal m'a soutenu qu'un sac de 30 l passait sans problème dans la porte de la borne, ce serait à tester.

5) Peut-être — oublie-t-il — la vente à un promoteur du foyer Kérautret pour construire ce que des Romainvillois appellent par des noms non élogieux.

6) Tout comme not'bon maire déambulant dans les allées de la Villa Respiro dans une vidéo sur un site qui fait l'éloge de ce ramage.

7) Faisattention, tu es entrain de reprendre les propos d'un nouveau Romainvillois qui a fait un blogue sur son achat à la Villa Soléa, il ne va pas être content que tu ne le nommes pas, il m'a fait le coup. En passant, il faut aller sur son site pour cliquer sur le lien qui propose les photos de la réception, c'est... surprenant ! Le reste n'est que de la pommade.

8) Et pourtant, il disait haut et fort qu'il se portait candidat sans arrière-pensée !

9) Le jour de la visite de l'installation de l'usine de compactage, j'ai tenu de tels propos à une personne qui était là (elle disait habiter dans la ville Respiro et confirmait son mécontentement) et elle m'a dit de faire attention, car j'étais limité ! Tout est bon pour essayer de faire taire. Je faisais allusion aux dédommagements qu'ils — aurait — reçu. — aurait —, car rien ne le prouve jusqu'à présent, mais soyons patient, tout vient à point à qui sait attendre, paraît-il.

10) Dès le début, je m'en suis méfié, au point que je suis parti du comité pour ne pas cautionner des décisions qu'il prendrait aussi.

11) Attends de savoir si pour sa cuisine c'est vrai... ainsi que pour les autres copropriétaires.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Maurice Puault 742 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine