The Vampire Diaries – Episode 3.08

Ordinary people

Saison 3, Episode 8 sur 22
Diffusion vo: The CW – 3 novembre 2011

L’étude des dessins sur les murs de la grotte conduit Elena à découvrir les origines de Klaus et Rebecca.

Plus qu’un épisode avant la pause. Il fallait donc mettre en place les divers éléments qui vont nous conduire au bal de Homecoming, et accessoirement au super cliffhanger qui nous tiendra en haleine jusqu’au 5 janvier 2012, date de retour de la série vampirique de The CW. Et cet épisode s’en sort plutôt pas mal, même si il le fait avec peu de délicatesse.

En tout cas, une chose est sûre: les épisodes se portent bien mieux sans Caroline, Jeremy, Tyler, Matt et une Bonnie à peine présente. Le coté teenage de la série devient vraiment le boulet de celle-ci donc quand on s’en débarasse pour s’intéresser à la mythologie, c’est bien plus sympa. Et cela donne l’occasion à Alaric de faire quelque chose. Il en est tout heureux, tellement heureux qu’il passe l’épisode le sourire aux lèvres. Et en plus, il est doué et apporte un vrai plus puisqu’il va permettre de comprendre l’histoire racontée par la fresque murale et de permettre ainsi à Elena d’obtenir des réponses auprès de Rebecca (ou Rebekah pour les puristes apparament)

Et là, il ne faut pas trop retenir la forme. C’est quand même hyper poussif ce duo qui n’a pas grande raison de passer la journée ensemble et il faudra aussi passer sur le fait que Rebecca débale l’histoire sans pression, sans rien. Il fallait bien un moyen d’exposer l’histoire des originals et cela se fait sans que les scénaristes ne se soient occupés de la subtilité. On se concentrera donc sur le fond qui apporte un nombre incalculable d’éléments mythologiques.

Les loup garous étaient là en premier, la famille de Klaus était humaine. Les vampires sont donc la réponse de la famille à la mort du jeune fils de Michael, père de Klaus et Rebecca, tué par les loup-garous. Et cela se fait par le biais de la sorcière originale, qui est la mère de Klaus et Rebecca. Et elle a placée la malédiction sur Klaus en raison de sa nature de fils d’un loup-garou, afin de supprimer cette partie là en lui afin qu’il ne fasse plus honte à la famille. Conséquence, il tuera sa mère qu’il l’avait ensuite rejeté, tout en faisant porté la responsabilité à Michael auprès de sa soeur afin de ne pas passer l’éternité seul vu qu’il est unique.

Toutes les pièces s’assemblent donc. On sait tout, hormis quelques identités vu qu’on est loin d’avoir le compte de cerceuils (sauf si Klaus a un cerceuil pour chaque jour de la semaine, sait-on jamais). J’ai vraiment bien aimé toute cette histoire qui conduit des gens très simples, aspirant à la tranquilité à devenir les pires prédateurs que la terre ait connu. La transformation initiale reste simple mais Rebecca fait assez bien passer le changement d’état d’esprit, de simple jeune femme à prédatrice obéissant à ses instincts primaires. Cela aurait pu être un chouïa plus bestial dans l’attitude mais bon, cela reste quand même bien comme cela. En plus, ces flashbacks sont l’occasion de revoir Elijah et il m’avait manqué. D’ailleurs, c’est dommage qu’il fasse que de la figuration.

En tout cas, on comprend un peu mieux le comportement global de Rebecca. Le fait qu’elle veuille devenir cheerleader est compréhensible. Au fond, cela reste une jeune femme normale qui souhaiterait avoir une vie normale et pour une lycéenne américaine, être cheerleader, c’est normal. On comprend aussi mieux pourquoi elle n’e nveut pas à Klaus qui l’a laissée pour morte pendant 90 ans. Elle croyait à ses mensonges et pensait donc logiquement que c’était eux deux pour l’éternité, contre le reste du monde. J’apprécie vraiment beaucoup ce personnage et je regrette déjà que cela soit fini pour elle. En effet, l’arc des originals semble quand même toucher à sa fin. Les scénaristes ne vont plus pouvoir capitaliser longtemps dessus tant tout semble avoir été dit. Cela implique donc que Rebecca va bientôt y passer. Ou pire, rester errante à Mystic Falls, sans raison et sans utilité, façon Katherine.

Bref, 8/10

L’histoire des originals est très intéressante et tout se lie bien. Dommage par contre que l’exposion de celle-ci se fasse de façon peu naturelle. En tout cas, impatient de voir l’affrontement qui se profile entre le père et le fils.