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Isle of man

Publié le 05 novembre 2011 par Ziril

ISLE OF MAN[lire en Français, cliquez ICI puis après le film]

When I was a kid, I had this blue moped with a fake blue « leopard » plastic two sitter saddle and other parts that I stole from my brother’s. In fact I managed to make one moped out of two broken ones. I was so proud. But what I really felt amazing was that suddenly I would get on my « bleue »,  start it and the smell of oil and gazoline coming out from the engine, the blueish cloud of smoke coming out the exhaust pipe, the sound, the vibrations, the power I could feel with the gaz handle… That, was magic ! It was like riding a bronco ! I was fucking proud ! But the best was when I drove down the hill from the village, and followed the little road up to the cemetary, I was so happy, this was a feeling of freedom I never had before, I was screaming with happiness, trying to be as flat as possible on the saddle so I could go faster… The cows and the horses were looking at me, I was Giaccomo Agostini, the famous champion in the 70′s. That’s when I got the bug. I dreamed of Gitane Testi, Malagutti, Benelli, Flandria… my walls were covered with racing posters, my hands were always black with oil, I was so happy. On the ceiling above my bed, I had this poster of Barry Sheen, the famous english champion, he was driving on the Isle of Man Tourist Trophy, a BSA Rocket 3. At night I was looking at it and dreaming it was me racing, because one day I would ride the TT, I would be wearing leather and smelling the english air, mixture of oil, countryside and sea… But one day I woke up at the hospital after a 2 month coma, I was on a wheelchair and the dream was over. Today I found this film. Gosh ! I wish I could go. Just for the smell and the sounds of the engines…

Quand j’étais minot, j’avais une « bleue » avec une selle en faux léopard et autres accessoires que j’avais piqué sur celles de mes frères. En fait, j’avais fabriqué la mienne avec  leurs deux mobs pétées. J’étais super fier. Mais ce que je trouvais vraiment fantastique, c’est quand je démarrais ma mob, l’odeur d’huile et d’essence, la fumée bleutée qui sortait du pot d’échappement, le bruit, les vibrations, la puissance que je ressentais dans la poignée des gaz. C’était ça la magie ! C’était comme monter un cheval pas débourré. J’étais putain de fier ! Mais le mieux, c’était quand je démarrais dans la pente du village puis tournais et filait dans le chemin du cimetière, j’étais si heureux, je découvrais un sentiment de liberté inédit, je hurlait de joie, essayant de m’aplatir sur la selle pour aller plus vite….Les vaches et les chevaux me regardaient passer comme une fusée, j’étais Giacomo Agostini, le champion toutes catégories des années 70. C’est à cette époque que j’ai choppé le virus. Je rêvais de Gitane Testi, de Malagutti, Benelli, Flandria…les murs de ma chambre étaient couverts de photos de courses, mes mains étaient toujours noires de cambouis, j’étais si heureux, au dessus de mon lit, au plafond, il y avait un poster de Barry Sheen, le célèbre champion anglais, il courait sur une BSA Rocket 3, la Tourist Trophy de l’Ile de Man, la célèbre TT. La nuit, je le regardais et je rêvais que c’était moi qui courait, parce qu’un jour, je ferai la célèbre Tourist Trophy, j’aurai une combine en cuir noir et je respirerai l’air de la campagne anglaise, mélange d’essence, d’huile, de bouse de vache et d’air marin… Mais un jour je me suis réveillé à l’hôpital, après deux mois de coma, j’étais dans une chaise à roulette et le rêve était cassé. Aujourd’hui, quand j’ai trouvé ce film, j’ai ressenti la même chose,  j’aimerai vraiment y être, juste l’odeur de la campagne et le bruit des moteurs…

ISLE OF MAN


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