Ségolène royal flingue en public son adjoint au finances
Mardi, la séance au conseil régional, qualifiée par Ségolène Royal « d’ajustements techniques », semblait avoir en fait pour objectif de retirer son poste à Jean-François Fountaine. Vint alors le moment assez irréaliste où la présidente, voulant passer en force, refusa de donner la parole à son adjoint qui pourtant la réclamait (enregistrement ici), ainsi qu’au leader UMP de l’opposition Henri de Richemont qui voulait pourtant dénoncer un vice de forme ayant pour conséquence l’invalidation des délibérations. Tout l’enregistrement vidéo est disponible là.
Indignés par ces méthodes et ce mépris des règles essentielles du débat , Fountaine, les élus de l’opposition et les Verts quittèrent la salle sur le champ.
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Peu d’échos dans les média
Il faut dire qu’avec Nicolas Sarkozy, les média tiennent un sujet en or, qui fait vendre. A l’exception donc de Libération qui a rapporté l’incident, peu de média nationaux ont répercuté le clash. Pourtant, cet accrochage fait ressurgir les qualificatifs entendus lors de la campagne présidentielle à l’encontre de Ségolène Royal : autoritaire, cassante, sectaire…
On note aussi, que Ségolène Royal se permit - le soir même ! - de tancer le chef de l’Etat à la télévision à propos de son comportement et sur le mauvais exemple qu’il donnait alors que son son comportement autocrate du jour même appellait à au moins un peu de retenue….
françois