Quand la réalité rejoint le rêve

Il y a 5 ans, je pliais bagages pour me lancer dans l’aventure parisienne et entreprendre trois longues années d’études. Si on m’avait dit à cette époque pour me motiver : « ne t’inquiètes pas. Fin 2011, une partie de tes rêves va devenir réalité et je peux même te dire que par un beau mercredi matin tu serreras la main de François Cluzet », je pense que je n’aurais pas cru la personne. Non, mais vraiment ?! François Cluzet ? Et pourquoi pas George Clooney tant que j’y suis ?

Et pourtant…

Mon travail me procure de sacrés bonheurs. Je ne vois pas comment nommé cela autrement. Avant je disais : « t’as de la chance », maintenant, c’est à moi que l’on me le dit.

C’est ainsi, qu’aujourd’hui, je peux me permettre de dire qu’Omar Sy est vraiment un mec cool et qu’il a la barbe douce. Que je me suis retrouvée dans une situation cocasse avec François Cluzet, qui nous a fait rire (en plus de lui avoir serré la main), que Vincent Elbaz est très séduisant, tout comme Gilles Lellouche et que c’est touchant de voir ce dernier en larmes à la fin d’Intouchables. Que la casquette ne va pas à Guillaume Canet ou alors, il faut qu’il se fasse couper les cheveux. De voir dans les émissions à la télé des images et de dire « j’y étais ! ». D’avoir mon nom au générique d’un film qui cartonne, d’autant plus que c’est le premier. A l’annonce des chiffres, constater les yeux des personnes qui m’entourent brillant d’émotion et j’étais tout aussi émue qu’eux – si ce n’est plus – de pouvoir le vivre également.

En vivant tout ça, je me rends compte que nous ne rencontrons jamais les gens par hasard (enfin, normalement) et que si nous subissons des échecs, c’est aussi pour une bonne raison. Par exemple, j’aurais réussi mon concours en master, je n’aurais pas pu faire ce que je fais actuellement.

Je tiens à remercier les personnes qui ont fait que j’en suis là (elles devraient se reconnaitre), à travailler dans un milieu qui m’a toujours fait rêver, avec des personnes simples et qui ne se paient pas le melon malgré leur succès. Intouchables, évidemment, je sais que j’en parle souvent, mais ce film, en plus d’être une perle d’humour et d’émotions, m’aura donnée beaucoup de premières fois et de joie.

Comme dirait l’autre : « pourvu que ça dure ! »