Magazine Séries

Critiques Séries : Downton Abbey. Saison 2. Episode 7.

Publié le 06 novembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2011-11-06-15h27m17s29.png

Downton Abbey // Saison 2. Episode 7. Episode Seven.


La folie d'un homme, et bien sûr je parle de notre cher Thomas. Petit à petit le personnage a plongé dans cette folie inextricable. La scène de fin autour du personnage était d'ailleurs tellement impressionnante qu'elle restera selon moi comme l'une des meilleures de la série jusqu'à présent. C'est à la fois cruel, touchant et d'une rare beauté sentimentale. Thomas, le personnage que je détestais durant la première saison a trouvé cette année le moyen de se rendre à la fois passionnant et attachant. Tel est la dure vérité. Thomas est un personnage qui ne manque pas de charisme cette année, tout en étant au delà même du touchant. Il surprend, nous fait vibrer. Thomas n'est donc plus à Downton puisque l'hôpital de charité est maintenant fermé - la guerre est terminée, nous sommes en 1919 - et veut tenter de se faire de l'argent sur le marché noir. Sauf qu'il va se retrouver ruiné en un rien de temps quand son fournisseur va lui tendre un piège. Le scénario est malin sans être subtile, on voit très bien que le but est de le faire revenir à Downton en tant que valet.
La force d'un homme, et c'est de Matthew que je parle. La scène presque berbère d'un homme qui a tout perdu lors de la guerre et qui qui retrouve l'usage de ses jambes m'a fait versé de belles larmes de joies. C'est là que l'on voit aussi l'attachement que l'on a pour une série. Je m'y attendais pas du tout, et même si au fond cela peut passer pour une faiblesse du scénario - à la fois pour faire pleurer dans les chaumières, car ça a fonctionné sur moi notamment, mais aussi pour avancer et faire avancer le personnage de Matthew avait même qu'il ne devienne périmé -. Bien sûr cette scène aussi est marquante et pourrait bien être l'une des plus belles qu'est connue la série. Cela ne dure pas longtemps, juste quelques minutes, mais c'est suffisamment long pour que l'on puisse prendre littéralement notre pied. Downton Abbey est la série d'époque par excellence, ce qui arrive à rendre l'archétype même du choc des cultures et des classes en un gloubiboulga sensé et surtout excellent.

vlcsnap-2011-11-06-15h27m12s231.png
Car la forme de cet épisode est une fois de plus surprenante. Restant comme l'un des plus beaux mais aussi l'un des plus cruel de l'histoire de la série. Je dirais même que la sortie de la guerre est bénéfique à la série. Le scénario n'est donc plus boursouflé d'intrigues guerrières et barbares, aussi bien de l'hôpital que sur le front. On en parle mais on préfère le sous entendu. C'est d'ailleurs ce qui fonctionnait très bien avec la première saison et le drame du Titanic. Tout était sous entendu allant du mal-être qui va rapprocher les classes - celle des servants et celle des maîtres - d'une manière qui trouve sûrement tout son sens dans cette seconde saison bien plus que dans les premiers épisodes de la série. A un épisode de la fin de cette nouvelle saison - sans compter le spécial Noël qui est un épisode hors série - on a donc une fois de plus atteint la perfection. Je ne vous parle pas de tout le reste des personnages, et notamment de Mrs Hughes qui une fois de plus arrivera à être magistrale, rien que par sa présence ou encore de Mr et Mrs Bryant et Ethel qui vont tous partagés une intrigue à la fois rutilante et étincelante.
Robert est un homme qui depuis que la guerre est fini se prend lessivé par le temps, et fini lui même. Je le comprends tout à fait, sans la guerre, sans toute cette excitation qu'il y avait à Downton Abbey il perd un peu de sa carrure, de sa stature mais aussi de son pouvoir. Ainsi, ce nouvel épisode et j'en oublie des passages, notamment autour de John Bates qui est enfin innocenté puisque l'on découvre que Vera s'est suicidée en s'administrant une dose de poison mortel, et qui va donc pouvoir enfin vivre son nouvel amour. Au final, Downton Abbey livre sûrement l'un de ses épisodes les plus vrais, tantôt transitoire, tantôt exutoire pour certain. J'oublie même la petite Daisy qui derrière ses airs de petite sottes est en faite un personnage accompli qui arrive à faire passer des millions de sentiments rien qu'en un seul regard éberlué. Une beauté rare en télévision, cette série est aussi surprenante qu'un mirage. Les anglais frappent toujours aussi bien.
Note : 10/10. En bref, la perfection une fois de plus.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines