Un homme
au loin
en équilibre
entre ciel et terre
veille sur la lumière
des mots de l’aube.
D’un dialogue imaginaire
il s’invente, s’imagine
un monde où l’ivresse
épouse le poète
où la légèreté de l’air
l’emporte
dans l’intime complicité du vent.
Écrire,
sous un ciel dénudé,
pour s’épanouir
dans la conscience du temps.
En fragments de mots
l’âme s’expose à la flamboyance
de ses ailleurs
et frôle du bout de ses rêves
un semblant d’éternité