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Critiques Séries : Hell on Wheels. Saison 1. Pilot.

Publié le 07 novembre 2011 par Delromainzika @cabreakingnews

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Hell on Wheels // Saison 1. Episode 1. Pilot.


L'adorateur de westerns que je suis ne pouvait jouir qu'à l'annonce même de ce projet sur AMC. D'autant plus que c'est sur AMC, la chaîne qui a vu naître la majestueuse Breaking Bad et la mignardise Rubicon - et aussi la populasse The Walking Dead mais passons -. J'en attendais beaucoup de ce pilote, et le moins que l'on puisse dire à première vue c'est que AMC a mis une fois de plus la main au porte-feuille. Et ça paye puisque grâce à ça, près de 4.4 millions d'américains ont suivi les débuts de cette nouvelle série soit le second meilleur démarrage pour une série sur la chaîne. L'histoire en elle même était déjà excitante rien que sur le papier. A l'écran c'est autre chose, bien que l'image soit léchée, que les personnages aient du charisme, on sent tout de même une petite faiblesse du côté du scénario usant perpétuellement de facilités gâchant à moitié le spectacle. Mais ce n'est pas encombrant je vous rassure. J'aime bien les westerns car ils racontent l'histoire des Etats-Unis en partie, c'est un peu leur seul héritage. Nous, en Europe, on a eu entre autres la papauté (Borgia) ou encore les rois de France (Versailles à venir).
Cullen Bohannan, un ancien propriétaire d’esclaves et soldat, est déterminé à venger le viol et le meurtre de sa femme en traquant et tuant les soldats de l’Union responsables. Il se retrouve alors dans le Nebraska à l'époque de la construction de la ligne ferroviaire transcontinentale.

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Le personnage de Cullen Bonhannan, ancien soldat à la recherche des gens qui ont tués sa femme après l'avoir torturée est lui même psychologiquement atteint. Bien sûr que Cullen est d'emblée présenté comme un violent, un condescendant, qui n'a pas froid aux yeux. Peut être un peu trop. En tout cas, c'est lui qui permet de faire notre lien - nous téléspectateurs - avec la petite ville itinérante de Hell on Wheels. Quel nom tout de même ! On va suivre en parallèle de cette histoire assez passionnante autour de Cullen la construction d'une ligne de chemin de fer. On sait pertinemment que c'est une des choses qui rythme les westerns depuis ses débuts. Cela reste encore à voir sur la longueur mais le potentiel est là. Notamment avec Doc alias Thomas Durant, un personnage charismatique mais aussi très caricatural qui manque donc d'aplomb. La suite de la série devrait lui en apporter, j'en suis certain.
Petit à petit la série planche aussi sur son ambiance. D'un premier abord on va nager dans un univers de violence presque gratuite, et de vengeance. Toutes les scènes ne sont pas bonnes à voir. Il y a un travail sincère fait de la part du réalisateur du pilot mais tout est pour le moment très manichéen. Ce qui rend forcément le pilote un peu trop passe partout de part certains fait, en comparaison avec d'excellents westerns cinématographique. Le dernier en date que j'ai vu voir fût True Grit, claque sur tous les plans. Mais Hell on Wheels se veut éclectique et nous offre aussi des histoires d'esclaves. C'est là que Common apporte son lot à la fois de rébellion et d'intérêt pour la main d'oeuvre de l'époque. Mais aussi des histoires d'amour, pour le moment pas passionnantes, se résumant notamment à une scène de sexe assez ridicule.  Au final, Hell on Wheels promet, tout en espérant qu'elle ne vacille pas du mauvais côté.
Note : 6.5/10. En bref, un pilote prometteur, beau mais pas forcément totalement clair et ordonné, jouant parfois même de poncifs westerniens. Mais cela donne envie, et aussi une idée d'une suite qui pour le moment se profile bonne.


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