Magazine Société
Résumons-nous si vous voulez
On place un jour chez le banquier
Le bel argent de notre épargne
On le gagne avec tant de hargne.
On s’en remet au financier
Il va nous sourdre un intérêt
La source de tout placement
On croit en lui, évidemment.
Le banquier puisque c’est sa tâche
Sort notre argent du port d’attache
Il va naviguer sur les flots
Des petits prêts aux jolis taux.
Un pays va me l’emprunter
Ce bel argent que j’ai placé
Il va rembourser au banquier
Capital et bel intérêt.
Mais un jour on ne sait pourquoi
Le pays ne rembourse pas
Comme d’autres il s’est endetté
La faillite est à son chevet !
Alors les pays solidaires
Demandent aux banquiers de la Terre
De réinjecter du pognon
Pour doper l’Etat moribond.
Mais le pauvre Etat submergé
Par les flots de liquidités
Subit un tsunami de dettes
Pour rembourser il prend perpète.
Comme jamais ne s’acquittera
Des obligations cet Etat
Les banquiers qui lui ont prêté
Ont besoin de se renflouer.
Ils quêtent de nouveaux deniers
Pour se recapitaliser
Sollicitant contribuables
Vous comme moi passons à table.
On serre un peu plus cette vis
Qui inflige à nos vies sévices
Un tour de cure d’austérité
Au nom de la postérité.
Si j’avais su que mon banquier
Pouvait si mal utiliser
L’étique coussinet d’argent
L’aurais dépensé sur le champ !
L’aurais dépensé sur le champ !
Vlan !!