Et elle est beaucoup plus bavarde en début d'hiver ( octobre pour elle ) lorsque la température du salon se refroidit. Elle a toujours eu ce procédé étrange pour me faire sortir du trou de notre canapé :
- Evan, t'as pas froid toi ?
- Non, ça va...
- Putain moi j'caille ! J'suis transie ! File-moi mon plaid sur la chaise s'il te plaît et demain j'achète un triple poncho !
Je devinais alors que le chauffage ne s'allumerait pas tout seul à moins d'une intervention divine. Je finissais donc par me lever, j’allumais le radiateur électrique lorsqu'elle s'écriait
– non, mais je disais pas ça pour que tu te lèves !
- C'est bon Méla,' je ne veux pas te voir bleuir en live.
- merci mon chat, mais t'as pas froid toi… sinon ?
Voilà pour résumer un peu son style d'approche. C'est sûrement un brin manipulateur et peut-être y réside la peur que je l'envoie paître, mais on ne change pas les gens, ainsi, Mélanie, je l'aime et l’aimerai comme elle est.