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Réflexions jetées sur le carreau

Publié le 08 novembre 2011 par Franonair

Souvent. Dans le métro. En chemin. En forêt. Et même sur le trône. Je m’évade. En fait, j’écoute la petite voix qui me parle et je me retrouve en conversation plus ou moins intime avec moi-même. Souvent, je me critique. Je me trouve bête, naïve, crédule. Souvent, je me trouve trop gentille avec les autres et pas assez avec moi-même.

J’ai lu le premier et le deuxième numéro de ce magazine-là. Dans le second, y’a un article sur l’existence de cette petite voix qui nous guide (et sur sa nécessité) et tout plein d’autres articles intéressants. C’est que je me mets dans le bain. Dans 2 semaines, je reprends les cahiers, les stylos, les bouquins, le machin (mémoire) à rédiger.

Donc. J’écrivais que souvent, je me parlais à moi-même et que rarement j’avais de quoi noter mes pensées pleine de vérité absolue. Parce que soit je me trouve dans des endroits qui ne le permettent pas, soit je me trouve avec des gens qui ne comprennent pas. Alors, je ferme très fort les yeux jusqu’à voir des étoiles et je me crie dans ma petite tête ces phrases dont j’aimerais me souvenir. Et ça ne marche pas. Chez moi.

En vrac.

Pourquoi continuer à faire tourner une boite alors que le chef n’est plus ? Pourquoi m’acharner à perpétuer ces valeurs qui étaient les siennes (et que je partage) ? Ces nouvelles têtes qui arrivent, je ne sais quoi en faire … Elles ne le connaîtront jamais, n’entendront même jamais parler de lui, ne comprendront jamais ma façon de bosser, mon « formatage ». Cette nouvelle page qui s’écrit sans lui me fait peur. J’appréhende aussi la reprise des études, faut l’avouer. Je ne sais pas si j’aurai toujours la force de tout affronter, le boulot, la vie de famille, et mon jardin intérieur. Suis fatiguée. Le contre-coup surement. En même temps, suis pas si sûre. J’ai l’impression d’être fatiguée depuis la nuit des temps. J’ai l’impression de me laisser engloutir par mon coté sombre. Que rire ne suffit plus. Que rire se fait trop rare. L’hiver qui s’installe. L’envie de rester au chaud sans voir personne. De me recentrer. De trier. De savoir qui je suis. Quelle est ma place, quelle est celle que j’aimerais avoir. Comment avoir une vie plus saine. Comment dire les choses avant que les situations ne s’enveniment, avant que la colère se soit installée.

Je ne changerai pas. La remise en question est une seconde nature chez moi. Ça pourrait faire peur dit comme ça. Et pourtant, je ne suis ni folle ni dépressive. C’est juste qu’à chaque coup du sort, j’ai besoin d’aide pour trouver mes propres outils qui me permettront de mieux « gérer » les prochains coups. Je suppose que c’est aussi ça le cycle de la vie.

Et vous savez quoi ?

Tant que j’y suis … Je devrai me mettre à chercher les raisons qui m’ont fait arrêter le sport (oui oui) et celles qui me font grignoter à longueur de temps (la secrétaire du Dr Zermati ne m’a toujours pas rappelée … La Garce !)

Oh. Je découvre tardivement. Surement.
The Kooks.
Et j’aime beaucoup (vous pouvez penser que j’écoute toujours le même style de musique)
Vous pouvez.

Junk Of The Heart (Happy) – The Kooks

*


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